Dakarmidi – Jacob Zuma, ancien président de l’Afrique du Sud, accusé de corruption dans une affaire de vente d’armes vieille de près de vingt ans, son procès a été renvoyé au 8 juin, a annoncé le juge du tribunal de Durban en charge du dossier.
L’affaire concerne un dossier remontant à la fin des années 1990. À l’époque « ministre » provincial puis vice-président du pays, Jacob Zuma est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin de la part du groupe français Thales, à l’occasion d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros attribué en 1999. L’entreprise d’électronique et de défense est également poursuivie. La première audience de ce procès s’annonce expéditive, puisque l’avocat de l’ancien chef de l’État, Michael Hulley, a fait savoir qu’il solliciterait immédiatement le renvoi des débats.
Selon JA, l’audience n’aura duré que quelques instants. « Cette affaire est renvoyée au 8 juin », a annoncé Themba Sishi, juge du tribunal de Durban. Partisans et adversaires de Jacob Zuma étaient venus en nombre autour du palais de justice de la capitale de son fief de la province du KwaZulu-Natal, où un déploiement policier conséquent a été mis en place pour prévenir tout incident.
La rédaction