Venu accueillir ces vaccins, le Directeur général de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Docteur Sakoba Kéita, accompagné des membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé toute sa satisfaction.
«Ce sont les vaccins contre Ebola qui sont arrivés ce soir et qui devaient venir hier. Pour des problèmes climatiques, l’avion n’a pu se poser, donc il a fallu l’intervention de beaucoup de personnalités pour que cet avion soit là pour envoyer ces vaccins qui étaient tant attendus et qui vont nous servir à stopper la propagation de cette flambée d’Ebola principalement dans la région forestière.
C’est une grande joie pour moi, au nom de mon ministre de la Santé de recevoir ce vaccin et d’organiser son départ pour demain. C’est accompagné d’ « arecs » qui servent à conserver le vaccin pendant près de cinq jours et maintenir la température maximale et, arrivé à Conakry, on va les mettre dans des congélateurs de 70° et demain matin pour qu’il puisse faire le reste du chemin », a déclaré Docteur Sakoba Kéita.
Sur place, le représentant de l’OMS en Guinée a procédé à la remise officielle de ce lot de vaccin au Directeur général de l’ANSS, Sakoba Kéita en raison de l’absence du ministre de la Santé.
« Les colis que vous voyez dernière avec le logo de l’OMS, le programme des urgences de l’OMS, contiennent des vaccins qui sont destinés à la riposte en cours à la maladie à virus Ebola en Guinée. Ce sont des vaccins qui ont été livrés à travers le siège de l’OMS à Genève en appui aussi avec le bureau régional et le fabricant a mis à la disposition 11.000 doses de ces vaccins pour contribuer à la riposte en cours à N’Zérékoré, à Gouéké et aussi dans tous les autres sites où il y a des cas qui ont été suspectés », dit-il.
Avant d’ajouter que « Ce vaccin a déjà été utilisé à l’occasion de plusieurs autres épidémies en particulier en RDC, où lors des dernières années, plus de 300 000 doses de ces vaccins ont servi à circonscrire au moins trois (3) épidémies d’Ebola au centre de la RDC mais aussi dans le nord Kivu et en Itouri et cela a permis d’éviter l’extension de ces épidémies-là, en particulier dans les pays limitrophes », a mentionné Dr Georges Alfred Ki-Zerbo, représentant de l’OMS en Guinée.
L’arrivée de ces 11.360 doses de vaccin permettra enfin de lancer la campagne de vaccination qui a déjà pris 24 heures de retard. La ville de Conakry sera concernée en priorité par les vaccinations qui pourraient démarrer ce mardi 23 février. Au même moment, une quantité sera immédiatement expédiée vers la localité de Gouéké dans la région de Nzérékoré, épicentre de cette nouvelle épidémie.