“Vingt-et-un cas de fièvre avec des signes hémorragiques et 17 décès”, soit un taux de létalité de 80 %, ont été notifiés au ministère de la Santé le 3 mai, indique le ministère dans un communiqué, évoquant “une urgence de santé publique de portée internationale”.
“Le plan de riposte pris par le ministère de la Santé a été approuvé par le gouvernement”, a précisé mardi un compte rendu du Conseil des ministres transmis à l’AFP.
“Depuis la notification des cas le 3 mai dernier, aucun décès n’a été rapporté”, reprend le communiqué du ministère sans préciser la date du déclenchement de l’épidémie.
Une équipe du ministère de la Santé, appuyée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Médecins sans frontière, s’est rendue sur place dans la ville de Bikoro, l’épicentre de l’épidémie.
“Notre principale priorité est d’atteindre Bikoro pour travailler avec le gouvernement de la République démocratique du Congo et les partenaires pour réduire les pertes en vies humaines et les souffrances en lien avec cette nouvelle épidémie d’Ebola”, a déclaré le docteur Peter Salama, directeur-général adjoint de l’OMS dans un communiqué.