Le 25 octobre 2019 – les Droits de l’Homme Sans Frontières (HRWF) de Belgique et le Centre d’Études sur les Nouvelles Religions (CESNUR) de l’Italie organiseront un séminaire à Séoul, en Corée du Sud, le 29 novembre pour discuter des cas mondiaux d’abus des droits de l’homme avec 40 experts, journalistes et représentants des organisations de la société civile. Parmi les conférenciers participant au séminaire il y a des universitaires de renommée internationale des nouveaux mouvements religieux qui viennent des États-Unis et de l’Europe.
Au séminaire intitulé, « Intolérance et discrimination à l’égard des nouveaux mouvements religieux: un problème international », les experts participants s’étendront sur les questions actuelles de dommages destructeurs causés par les violations des droits de l’homme, en mettant l’accent sur les minorités religieuses ciblées par les groupes majoritaires.
En introduisant des cas de conversion forcée et de déprogrammation en Chine, au Japon, en Russie et aux États-Unis, CESNUR et HRWF éclairciront les découvertes récentes de comportements violents à l’encontre des minorités religieuses en Corée du Sud.
Le 3 juillet dernier, Coordination des Associations et Particuliers pour la liberté de conscience (CAP-LC) en tant que statut consultatif spécial de l’ECOSOC des Nations Unies a publié et présenté une déclaration écrite sur « Une conversion forcée en République de Corée » au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (UNHRC) afin de mieux faire connaître à la population les décès, l’éclatement de la famille et les traumatismes mentaux de plus de 1 200 citoyens coréens en raison de la conversion forcée du Conseil Chrétien de Corée.
Dans une lettre ouverte, signée par 15 ONG internationales, dont CAP-LC et HRWF, au président sud-coréen Moon Jae In le 24 juillet, il a été dit: « La Corée du Sud pourrait bien être le dernier pays démocratique du monde où la déprogrammation est encore tolérée » et a demandé au président d’effectuer une enquête sur les accusations approfondies de déprogrammation forcée, de mettre un terme à cette conduite scandaleuse et de tenir ces personnes entièrement responsables de leur actes. »
Bien que la déprogrammation ait pris la vie des victimes depuis 2007, le gouvernement sud- coréen et/ou le président n’a pas encore répondu à cette question. En janvier 2018, Mme Goo, une sainte de Shincheonji, l’Église de Jésus est morte pendant la conversion coercitive, traînée au couvent et à la retraite par sa famille. La conversion coercitive a fait plus de 1,000 victimes, y compris mortes et traumatisées mentalement, comme celles qui ont traversé la guerre.En attendant, la Corée du Sud a été élue pour un 5e mandat au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies le 17 octobre dernier. La mission que la Corée du Sud s’est fixée auprès de l’ONU est de « participer aux efforts internationaux visant à répondre aux crises des droits de l’homme partout dans le monde ».
Le 10 novembre, 103 764 personnes ont obtenu le diplôme du programme d’études bibliques proposé par Shincheonji, Église de Jésus, après avoir étudié pendant 6 mois et réussi l’examen. C’est un événement sans précédent dans ce monde. Les diplômés ont décidé de suivre le cours de théologie de Shincheonji malgré les persécutions et les malentendus au sujet de l’église et de rejoindre volontairement l’église de Shincheonji. Selon l’enquête menée auprès de diplômés, plus de 90% d’entre eux ont décidé de se joindre à l’église pour la « parole exceptionnelle de Dieu »