C’est une escalade inédite depuis 2014 qui se poursuit à travers des affrontements entre Israéliens et Palestiniens. Les États-Unis restent pour le moment divisés sur la réponse à apporter aux affrontements entre Israël et la Palestine.
L’objectif est de faire de cette violence qui est en train de prendre des proportions inquiétantes, une vieille histoire, en appellant les différentes parties (Israël et la branche armée du Hamas) à stopper ce recours à la violence. Pour la communauté internationale, elle doit cesser et toutes les parties doivent engager une désescalade et réduire les tensions en prenant des mesures concrètes pour arrêter les hostilités.
D’ailleurs, le secrétaire d’État américain a dit « apprécier certaines des mesures prises ces 24 dernières heures », notamment l’annulation d’une marche de milliers de jeunes Israéliens dans la Vieille Ville de Jérusalem pour célébrer la conquête de Jérusalem-Est en 1967, ainsi que le report d’une audience sur le sort de familles palestiniennes menacées d’expulsion par des colons israéliens. Ces efforts d’appel à la désescalade se font de plus en plus remarquer malgré la posture rebelle du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a prévenu ce vendredi que les raids sur la bande de Gaza n’allaient pas prendre fin prochainement, après une intensification des frappes de l’armée sur l’enclave, ayant déjà fait plus de 100 morts en quelques jours.
« Ils ont attaqué notre capitale. Ils ont aussi tiré des roquettes sur nos villes (…). Ils payent et continueront de payer chèrement. Ce n’est pas encore fini », a-t-il déclaré après une réunion au ministère de la Défense, apprend t-on sur France 24.
Du coté de l’implication internationale et de l’appel à l’apaisement et à la desescalade, Il faut signaler qu’il y a une forme de timidité qui caractérise la posture des États-Unis dans le confit Israélo-Palestinien. En effet, le pays de l’oncle Sam, le principal allié d’Israel est également un arbitre historique du conflit Israélo-Palestinien. Il faut noter la faible densité dans les déclarations sur ce conflit depuis l’éclatement des affrontements. Appelant les deux parties à user de retenue, Joe Biden a rappelé qu’Israël a le droit de se défendre par la force. D’où ces divergences de points de vue notées au sein du congrès Américain.
En effet, une branche conduite par Bernie Sanders et dans laquelle se trouvent de jeunes élus, reste acquise à la cause de la Palestine. Ce que les républicains qualifient d’ultra gauche, représentée par certains élus comme Ilhan Omar, membre du Parti démocrate et représentante du Minnesota au Congrès des États-Unis ou encore de Rashida Talib, membre des Socialistes démocrates d’Amérique et du Parti démocrate. D’ailleurs, elles ont pris la parole devant leurs collègues pour dénoncer cette attitude qu’elles jugent disproportionnée de l’armée Israélienne à Gaza.
En ce moment, le président des États-Unis, cherche à tout prix à disposer d’avis et de positions et de décisions trans partisanes dans certaines politiques intérieures des États-Unis. Dès lors, Joe Biden ne peut se permettre de subir une scission au sein de sa majorité découlant de cette situation qui prévaut à Jérusalem.
Toutefois, le Conseil de sécurité qui a pour responsabilité principale le «maintien de la paix et de la sécurité internationales », devrait se prononcer sur la situation Israélo-palestinienne ce dimanche.