Dakarmidi – S’il y’a un homme qui occupe sans discontinuer le devant de l’actualité au Sénégal, c’est incontestablement Oustaz Iran Ndao. Indépendamment des émissions qu’il anime à la chaîne Sen Tv, il est très souvent sur les réseaux sociaux parce qu’il a tant à dire, tant à répliquer même si c’est à son corps défendant. Ses prises de position, souvent passionnelles sur des questions se rapportant à la charia et à la sunna, sont appréciées par bon nombre de sénégalais, mais également décriées par d’autres. Comme quoi l’adage selon lequel, nul ne fait l’unanimité, s’avère plus que jamais probant.
De mon point de vue, c’est un homme qui a un cœur assez large pour abriter tous ceux qui sont dans la détresse et qui ont besoin d’être assistés pour vivre et survivre. Sa sociabilité fait qu’il est souvent au chevet de ceux qui souffrent et qui n’ont pas les moyens de faire face victorieusement à leurs difficultés existentielles. À maintes reprises, il a aidé des gens à retrouver le sourire parmi lesquels Oustaz Taïb Socé, la famille de l’artiste feu Abdoulaye Mbaye, sans compter les malades qui, à travers son émission les grands cœurs, obtiennent, grâce à la solidarité des sénégalais, des aides financières conséquentes pour pouvoir se soigner. En cela, il me rappelle Mère Thérésa, qui avait consacré toute sa vie à l’assistance sans réserve aux malades, aux pauvres et aux démunis.
Si Iran est controversé au point d’avoir des adversaires, c’est je crois, le fait qu’il se positionne comme un homme libre et indépendant, assumant totalement ce qu’il dit et ce qu’il fait. Orateur imperturbable, intelligent, cultivé et majestueux dans ses superbes boubous Bazin, il tient la dragée haute à ces enturbannés jaloux, dépassés et incapables de tenir un discours convaincant parce que non adapté à la marche du temps. C’est tellement vrai que dans notre pays, foisonnent de faux objecteurs de conscience qui envahissent les médias, avec la prétention d’être capables de tout et même d’avoir privatisé le bon Dieu.
Son désir de rester véridique et son refus de toute forme d’aliénation de sa personnalité, impriment dans son langage une certaine impulsivité qui fait que beaucoup se dressent contre lui. Mais tout compte fait, je pense que sa nature est ainsi faite et pour rien au monde, il ne changera. Ce qui me plaît chez lui, c’est son indépendance d’esprit qui fait qu’il préfère mourir avec ses idées, plutôt que de vivre avec celles des autres ; assumant ses responsabilités totales et entières, il semble considérer la vie telle qu’elle est, avec ses hauts et ses bas n’en déplaise à ses adversaires.
Ainsi m’apparaît Iran Ndao, ce prêcheur des temps modernes qui mène sa vie comme il l’entend. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, on ne peut pas ne pas l’apprécier.
Majib Sène