Le sexagénaire Saliou Thiam, arrêté samedi dernier à Touba en possession d’un arsenal de guerre, est passé aux aveux devant les enquêteurs.
Lors de son audition, il a mouillé de hauts dignitaires religieux. « Des dignitaires religieux à Touba, Darou Mouhty, Dakar, Diourbel et Thiès me remettent des armes destinées à la vente ou à la réparation », accuse-t-il.
Selon Libération, il a cité cinq autorités religieuses comme étant parmi ses principaux clients.
Mais, Saliou Thiam dit préférer garder leurs noms et adresses professionnelles.
« (…) J’achète des armes pour les revendre entre 200 000 et 300 000 Fcfa, suivant leur qualité. Quant à la réparation et l’entretien, les tarifs varient 2000 et 5000 Fcfa », détaille-t-il.
« J’ai hérité du trafic d’arme de mon père »
Menuisier métallique (soudeur) de profession, Saliou Thiam renseigne que le business de trafic d’armes est un héritage reçu de son père.
« À ma naissance, j’ai trouvé mon père être un réparateur d’armes. J’ai hérité finalement de son métier », confie-t-il repris par Source A.