Dakarmidi – Loin de la chanson, la star belge reprend son vrai nom.
Tout le monde le connaît sous le nom de Stromae (pour maestro), mais l’interprète des tubes Alors on danse, Papaoutai… s’appelle en réalité Paul Van Haver. C’est sous sa vraie identité que la star belge de 31 ans – qui a mis sa carrière musicale entre parenthèses malgré son immense succès – planche à présent sur de nouveaux projets. Paul, comme il faut dorénavant l’appeler, s’investit dans Mosaert, le label co-créé en 2009 avec sa femme, Coralie Barbier, styliste de formation.
En interview pour le premier numéro de So Soir – nouveau supplément du Soir vendu tous les samedis avec le quotidien belge, dont il est le parrain -, le passionné de mode s’épanche sur sa nouvelle vie. « On veut avant tout faire ce qui nous plaît. Créer, bien sûr, mais sans réel plan de carrière. Notre objectif premier n’est pas de faire passer un message, mais de nous épanouir », explique-t-il. Une notion de plaisir qu’il a réussi à transmettre à celle qu’il a épousée dans le plus grand secret en décembre 2015 et avec qui il s’affiche plus que jamais, sa femme Coralie Barbier. « Notre force réside dans cette conviction, je pense. Nous ne bossons pas en dilettante, nous choisissons nos projets parce que quand on y met son coeur, forcément on y met de l’exigence, tout en prenant du plaisir. C’est une chose que Paul m’a apprise : faire les choses pour soi, par amour, est le meilleur moyen de s’épanouir, personnellement mais aussi professionnellement« , confie la jeune femme.
Bien que peu habitué à l’échec, Paul Van Haver avoue qu’il ne lui fait pas peur. « En Europe, c’est perçu comme frondeur, mais aux États-Unis, par exemple, il n’y a pas de tabou : on peut essayer, et même échouer, car l’échec n’y est pas mal perçu. Cela pousse à prendre des risques, à écouter ce que l’on veut vraiment faire. Et je pense que la réussite découle forcément de cela », argumente-t-il, tout en rappelant qu’il n’est pas du genre à respecter les stéréotypes mais plutôt à les casser. « Je suis quelqu’un qui aime jouer, bousculer les codes, et je me passionne pour tout le processus créatif qui débute un projet« , affirme Paul à So Soir.
Lui-même doté d’un physique peu commun – qu’il a toujours aimé habillé de façon décalée -, l’artiste envisage son label avec relief. « Ce qui m’a toujours choqué dans l’univers de la mode, c’est la tendance des marques à faire correspondre un certain visage, une certaine morphologie, à leurs vêtements ; la mode lisse les gens. Avec nos campagnes, nous voulons juste défendre l’idée que tout le monde peut porter du Mosaert, peu importe son âge, ses origines et sa silhouette« , défend-t-il.
Quant à la musique, ne vous attendez pas à entendre de nouveaux morceaux de sitôt. Paul Van Haver « s’offre des vacances pour une durée indéterminée » comme le rappelle So Soir.
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