Dakarmidi – Les enseignants regagnent demain jeudi, 5 novembre, le chemin des écoles, avant d’accueillir le 12 novembre prochain les élèves. Une reprise qui concerne, non pas 551 mille, mais tous les élèves. Pour cette grande rentrée, les soldats de la craie attirent déjà l’attention des pouvoirs publics sur le respect à la lettre du protocole sanitaire.
D’ailleurs, un nouveau protocole sanitaire a été validé pour le respect des gestes barrières en vue de la rentrée prochaine des classes. Laquelle a lieu dans un contexte de pandémie de la Covid-19. Si l’accent est mis sur l’hygiène, la propreté des établissements, la disponibilité de l’eau et le port du masque, il reste le souci de la distanciation physique. Interrogé par Radio Sénégal, Dr Aliou Dia, chef de la division du contrôle médical scolaire au ministère de l’Éducation nationale, relève une « grande inquiétude. »
« La distanciation physique, c’est une grande inquiétude sachant que tous les élèves reviennent à l’école. C’est pourquoi dans le protocole sanitaire, je peux vous dire que le port du masque est obligatoire à l’élémentaire, au moyen-secondaire, pour les élèves et les enseignants. Au Préscolaire, le port du masque n’est pas retenu pour les élèves mais il est obligatoire pour les enseignants », détaille-t-il.
Très inquiets, les enseignants réclament des dispositions pour trouver des solutions.
En attendant, les écoles privées catholiques et les parents d’élèves ont trouvé un terrain d’entente, à quelques jours de la rentrée des classes prévue. Le privé réclame le paiement de trois mois de scolarité, au préalable de toute réinscription. Finalement, il est retenu de solder cette échéance sous forme de moratoire pour les parents démunis, d’après les assurances données par Félix Mendy, le Secrétaire général du Syndicat national du personnel administratif et technique des services des écoles privées et catholiques.
Plus de 3 millions 500 mille élèves sont attendus pour cette rentrée scolaire, selon les estimations de Mohamed Moustapha Diagne, directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale.
L’objectif reste le même : casser la chaîne de transmission du virus surtout au niveau des écoles