À Addis-Abéba où il présentait le rapport du Comité des Dix Chefs d’Etat et de Gouvernement Champions pour l’Éducation, la Science et Technologie (C 10), le Président Macky Sall a précisé une information de taille.
En effet, dit- il ” le Sommet a analysé la situation de l’éducation en Afrique qui, malgré des performances positives, reste très en dessous des niveaux requis pour atteindre les objectifs de l’agenda 2063. ” C’était sous la présence des représentants des Etats membres suivants : Égypte, Gabon, Kenya, Malawi, Namibie, Sénégal, Sierra Leone, Tchad et Tunisie et du président du Comité technique spécialisé sur l’Education, la Science et la Technologie et la Commissaire en charge des Ressources humaines, de la Science et de la Technologie ont également participé à la réunion.
Il dira aussi que le Comité a examiné et adopté les conclusions du premier Sommet extraordinaire du C10, tenu les 2 et 3 novembre 2018 à Lilongwe au Malawi. ” Ce Sommet a analysé la situation de l’éducation en Afrique qui, malgré des performances positives, reste très en dessous des niveaux requis pour atteindre les objectifs de l’agenda 2063. Cette situation est également reflétée dans le rapport continental sur l’état de la mise en œuvre de l’agenda 2063. En effet, ce rapport indique que les taux de scolarisation dans l’éducation de base sont passés de 76,8% en 2013 à 80,8% en 2019 pour un objectif fixé à 90,7% pour 2019 “.
Par rapport aux taux de scolarisation dans le préscolaire et le secondaire, il mentionnera qu’ils ont aussi légèrement augmenté, respectivement de 9,5% et de 8,2 %, même s’il faut souligner des variations de niveau de progression entre les différents pays. “Toutefois, au vu des résultats escomptés, nous pourrions mieux faire “, fera-t-il remarquer.
Le Chef de l’État Sénégalais de poursuivre.”Le Sommet de Lilongwe a aussi noté les progrès réalisés dans le domaine de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, notamment en ce qui concerne les publications scientifiques qui ont connu une hausse. Mais si nous analysons ces progrès par rapport à la décision de Khartoum de 2006 qui demande d’investir au moins 1% du PIB dans la recherche et le développement, nous restons tous en deçà de nos objectifs. À et égard, le Comité a demandé à la Commission et à l’Agence de Développement de l’Union africaine-NEPAD d’indexer ce taux au budget national avec un certain pourcentage, comme c’est le cas pour les secteurs de l’éducation et de l’agriculture “.
Il faut signaler ( toujours pour reprendre le Président Sénégalais dans son rapport) que le C10 a, en outre, identifié des actions à entreprendre tels que consignés dans la Déclaration de Lilongwe et le plan d’action du C10. ” Par ailleurs, conclut-il, au cours de ses travaux, le Comité a procédé au lancement du 3ème Rapport sur les perspectives annuelles de l’Innovation africaine (AIO-2019) et du Plan stratégique (2019-2023) du Forum des Femmes éducatrices africaines (FAWE). Compte tenu des tâches assignées au Comité, il a été proposé la prolongation du mandat des Etats membres du C10 jusqu’à l’harmonisation du règlement intérieur des comités de la Conférence. ”