Dans une résolution signée par le coordonnateur provisoire Daniel Diarra, lit-on : « Assaninga, Oucanal Tabor, Bignona, feu Ousmane Niantang, groupe de contact, la fondation Friedrich Ebert, AJWS, les femmes du bois sacré, tous à l’unanimité ont pris la ferme décision d’élaborer un plan d’action harmonisé qui a fait l’objet de validation pendant les deux jours de travail », rapporte le texte lu par l’ex combattant.
Selon Daniel Diarra, les objectifs de ce conclave tournent autour de la fédération de toutes les forces pour préparer les négociations en vue de la signature des accords entre le MFDC et l’État du Sénégal. Du coup, «un plan d’action a été élaboré, partagé et validé par l’ensemble des ailes politiques présentes à l’atelier ; l’engagement sans réserve à faire taire les armes au profit du dialogue ; la volonté de poursuivre le dialogue avec nos frères et tous les autres acteurs épris de paix ; notre disponibilité et l’ouverture à entamer les discussions avec l’État du Sénégal à travers le comité Ad hoc.»
Les femmes du bois sacré invitées à participer du fait de leur implication sans faille dans la recherche de la paix, révèlent être en contact très prometteur avec le chef du front du nord, Salif Sadio, avec qui des communications téléphoniques sont engagées avec l’appui considérable de sa sœur membre à part entière des femmes du bois sacré. Présidente des femmes du bois sacré, Marie Rosalie Coly rassure qu’elles ont rencontré aussi les combattants du camps de Diakaye qui sont favorables.
Par contre Edmond Bora demande du temps. « Nous sommes confiantes parce que pour autant, ils sont déterminés à en finir définitivement et rentrer dans leurs localités respectives et vivre en parfaite harmonie…»