A la reprise de l’audience, les avocats de l’Etat sont montés au créneau pour plaider le rejet de l’exception de nullité de la procédure, soulevée par leurs confrères de la défense. Comme en première instance, Me Baboucar Cissé a souligné que le député-maire, Khalifa Sall et Cie ont été entendus à titre de simples renseignements par les officiers de police judiciaire.
« Les premiers juges ne pouvaient pas remettre en cause l’arrêt de la chambre d’accusation. Ils ont été entendus à titre de simples renseignements sur les faits relatés par le rapport de l’Ige. Khalifa Sall avait refusé de répondre, presque à toutes les questions. C’est lorsqu’ils ont été convoqués à nouveau par le juge d’instruction qui les a entendus en présence de leurs avocats, qu’ils ont été placés sous mandat de dépôt », a rappelé Me Cissé.
« Le parquet avait visé lors de son réquisitoire le procès-verbal numéro146 du 2 mars 2017 et non celui du 21 février comme le soutient la défense. Et, ce procès-verbal n’a aucune incidence sur la procédure. En outre, vous avez rendu votre décision le 18 juillet dernier, sur l’arrêt de la Cedeao», a renchéri Me Samba Bitèye.
Par la même occasion, la robe noire a demandé à la Cour de déclarer irrecevable la constitution de partie civile de la ville de Dakar. Etant donné, qu’elle ne s’est pas constituée depuis le début de la procédure.
La Rédaction