Accusé viols et de menaces de mort par une jeune masseuse, le leader de Pastef, dans une déclaration hier, a expliqué les raisons qui l’ont finalement poussée à aller répondre au juge du 8e cabinet non sans préciser qu’il ne s’est pas dédit. Pour lui, un nouveau délit, appel à l’insurrection, a été ajouté dans le dossier.
» A l’heure contenue dans la convocation, nous irons répondre, écouter le juge du 8e cabinet. Mais cela ne veut pas absolument dire une abdication et j’appelle tout le monde à rester mobilisé parce que nous n’accepterons aucune injustice, aucune forfaiture à la gestion de ce dossier », met-il en garde.
Le leader de Pastef dénonce à l’occasion les nombreux plans ficelés par le gouvernement en place pour ternir son image et l’écarter de la prochaine présidentielle.
« Avec la moindre résistance, même en l’absence de résistance, ils vont la fomenter, ils pourront sortir pour nous mettre sur le dos un autre délit, c’est à dire à la rébellion et ça c’est un jugement direct en flagrant délit, une condamnation à 6 mois et le casier judiciaire est complètement sali et c’est ça l’objectif recherché. Donc ça ne serait pas intelligent de leur offrir cette opportunité. Je tiens à dire à tous les Sénégalais que nous avons en face de nous une association de malfaiteurs et qui dans sa stratégie développe plusieurs pièges en même temps ».
Par ailleurs, le leader de Pastef ne compte pas se laisser faire et appelle les militants et sympathisants à se tenir prêts et renforcer la mobilisation.