La faute à la décision du Département Sécurité et Sûreté de la Confédération africaine de Football (CAF) de suspendre 21 stades de football d’Afrique, dont celui de Thiès où jouaient encore les Lions après la fermeture pour rénovation de Léopold Sédar Senghor. Les autres stades concernent le Mali, le Libéria, la Centrafrique, la Namibie, le Malawi, le Burkina Faso, le Burundi, la Gambie, l’Eswatini, le Sud Soudan, la Somalie, les Seychelles, Sao Tomé, le Niger, le Lesotho, le Tchad, l’Érythrée, le Malawi, Maurice et enfin la Sierra Leone.
Et cette décision peut avoir des conséquences fâcheuses puisque, sauf dérogation spéciale, l’équipe nationale ne pourra pas jouer à domicile les matches éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Selon Confidentiel la lettre quotidienne cette déculottée pour le Sénégal, 1ère Nation au classement de la CAF met en cause deux hommes. « Le ministre des sports et le président de la Fédération sénégalaise de football Augustin Senghor qui ont ignoré les directives de la CAF émises depuis février 2020, il y a plus d’un an, pour mettre aux normes le stade Lat-Dior de Thiès », accuse la publication quotidienne.
Depuis plus d’un an, la Caf a sorti un document de 10 pages pour citer les nouvelles normes des stades : capacité, sécurité, éclairage, restauration, bloc médical. Des normes loin d’être respectées au stade Lat Dior de Thiès. Même pour les éliminatoires de la CAN, le Sénégal avait obtenu une dérogation, a révélé la même source. Ces derniers jours, la fédération sénégalaise de football a usé de son entregent pour éviter une humiliation, mais en vain. Et selon CLQ, la CAF n’est pas prête de renoncer car les clubs maghrébins qui ont joué des matches à Thiès ont déploré l’état du stade, qui ressemble à un terrain de brousse. Au niveau du ministère des sports, on s’est contenté d’amener des sièges numérotés dans le stade, mais l’essentiel des recommandations ont été ignorées. L’éclairage ne répond pas aux normes. La pelouse également, bosselée et pas verte à certains endroits. Les vestiaires, la restauration pour tous les spectateurs, la tribune de presse, le bloc médical, des installations de secours en cas de coupure d’électricité, rien n’était aux normes. La fédération et le ministère des sports se sont renvoyés la balle pour des questions de moyens financiers, conclut le document…