’’Le M2D a pris acte de la décision +annoncée+ du gouvernement de donner suite à un point important de son mémorandum à savoir la création d’une commission d’enquête indépendante sur les crimes commis lors de la répression violente des manifestations du mois de mars dernier’’, rapporte un communiqué dont l’APS a eu connaissance.
Le M2D dit rester ’’vigilant sur les modalités de mise en place, la composition et les TDR de cette commission dite indépendante, puisqu’il est constant que, sous nos cieux, de telles commissions ne sont souvent créées que pour ensevelir la vérité et charger des cibles désignées’’.
Le mouvement regroupant des partis de l’opposition et de la société civile a fait part de son ’’scepticisme’’, relevant le fait que dans ‘’son mémorandum, le gouvernement a conclu son long réquisitoire par la désignation d’un coupable tout trouvé : Ousmane Sonko’’.
Il rappelle que ’’selon les standards internationaux, cette commission devrait avoir deux missions : enquêter sur les crimes commis et identifiés comme violations du droit international des droits de l’homme : meurtres, tortures, arrestations arbitraires et illégales, disparitions forcées, usage excessif de la force, interdiction de manifestation’’.
Le M2D annonce qu’il présentera ’’dans les prochains jours’’, son mémorandum sur ‘’les faits en question’’ et qu’il continuera ’’d’exiger du gouvernement la libération des otages restants et la diligence dans la mise en place, dans les mêmes formes, de la Commission en charge de l’indemnisation des victimes et de leurs familles’’.
Le M2D appelle le gouvernement ’’au sens des responsabilités et renouvelle sa confiance aux forces de défenses et de sécurité reconnues pour leur professionnalisme et leur esprit républicain’’.