Les quotidiens de ce lundi ont mis en exergue la particularité du Magal, dont la 126e édition se tient dans un contexte de pandémie de Covid-19.
Sud Quotidien écrit que cette manifestation religieuse, qui commémore l’en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), se tiendra ‘’sous la dictée des mesures barrières imposées par le Covid-19’’.
‘’Touba sous Covid-19’’, titre le journal, notant que ‘’face à la menace sanitaire, même les forces de l’ordre (Gendarmerie et Police), qui ont déployé de gros moyens sécuritaires sur le terrain, sont obligées de [veiller] au respect par les fidèles de ces mesures barrières’’.
EnQuête se préoccupe des ‘’défis’’ liés à ce grand rendez-vous de la communauté mouride. ‘’Dans un contexte de Covid-19, le manque d’eau pose problème à Touba’’, constate ce journal, expliquant que ‘’la vétusté du réseau et les fuites d’eau’’ sont ‘’pointées du doigt’’.
EnQuête signale que le comité d’organisation du Magal et les forces de défense et de sécurité sont ‘’sur le terrain’’ pour faire respecter les gestes barrières permettant d’éviter le Covid-19.
Comme l’a fait EnQuête, Le Quotidien énumère les défis qui devront être relevés à l’occasion de la 126e édition de l’évènement. ‘’Le Covid-19 a bouleversé la marche du monde et remis à terre toutes les certitudes, poussant les hommes à remodeler leurs modes de vie. Cette année, le Magal devra faire face à ces bouleversements inattendus : port du masque, respect de la distanciation physique, annulation de la cérémonie officielle, etc.’’ indique le journal, qui annonce ‘’un Magal de défis’’.
Insistant sur la particularité de la 126e édition du Magal, avec le nouveau coronavirus, L’Observateur écrit que ‘’les autorités religieuses de la ville sainte ont insisté sur les mesures barrières pour éviter la propagation de la maladie’’. Le journal évoque ‘’une dure période qui a fait changer bien des habitudes dans la ville sainte’’.
Il signale par exemple que ‘’la cérémonie officielle sera remplacée par [une rencontre] beaucoup plus sobre’’. Citant Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le porte-parole du khalife général des mourides, le journal précise que ‘’loin d’être annulée’’, elle a ‘’été plutôt modifiée pour éviter de prendre des risques inutiles avec le Covid-19’’.
Le quotidien L’As publie un portrait de l’actuel Khalife des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, un homme qui, selon le journal, ‘’n’a pas encore fini de montrer toutes ses facettes’’.
Mais, selon WalfQuotidien, c’est déjà ‘’le chemin de croix’’ pour les pèlerins. ‘’A vingt-quatre heures de l’évènement, fait remarquer le journal, l’eau est introuvable dans les zones à forte concentration humaine’’ de la ville de Touba.
Cette pénurie d’eau fait aussi la une de Source A. Selon ce journal, l’Office des forages ruraux affirme que les travaux entrepris par un certain nombre d’entreprises sont la cause principale de cette pénurie d’eau.
Dans le domaine énergétique, Le Soleil annonce le financement, par le secteur privé national, d’une centrale de 300 mégawatts. Selon le journal, cette centrale d’un coût de 220 milliards de francs CFA sera ‘’l’une des ‘plus grandes’ de la sous-région’’.
Une partie de la presse quotidienne signale par ailleurs l’entrée du ‘’thiébou dieune’’, l’un des plus célèbres plats sénégalais, dans le patrimoine mondial de l’Unesco, l’agence des Nations unies chargée de la science et de la culture.
‘’Le ‘thiébou dieune’ sur la table de l’Unesco, titre Le Quotidien. Lii Quotidien, lui, affirme que ce plat fait désormais partie du patrimoine mondial de l’humanité.