Par la grâce d’Allah SWT, je compte dans le landerneau journalistique sénégalais, beaucoup d’amis parmi lesquels Mamadou Kassé, un ancien du quotidien national « Le Soleil ». Sa vaste culture, son professionnalisme élevé et son esprit pétillant, ont fait de lui un gentleman de la plume. De rédacteur dans le desk sportif, il a gravi tous les échelons avant de devenir rédacteur en chef particulièrement apprécié par ses supérieurs. L’homme a beaucoup de qualités parmi lesquelles la dignité, le sens de l’honneur et la capacité de juguler les avatars de l’émotion pour rester soi-même dans toutes les circonstances.
Chef de service à Thiès, il avait réussi à donner à cette fonction une dimension exceptionnelle et une présence enviée dans les colonnes du quotidien national. La revue « Zone 2 » a également bénéficié de sa collaboration effective et efficiente dans les rubriques sportives et socio-éducatives car pour lui, l’éducation populaire au sens noble du terme, est un adjuvant à nul autre pareil.
En vérité, Mamadou Kassé est un homme intègre et intégral, bien éduqué et toujours soucieux de réactualiser ses rapports avec sa société d’appartenance et avec ses semblables. Écrivain à la plume suave constamment trempée dans l’encrier de la fécondité, son roman paru en 2020, intitulé « Une si longue aventure », en est une brillante illustration.
L’homme paraît taciturne mais en réalité, il ne l’est point comme en témoignent les débats auxquels il participe. Il prend appui sur la force de l’argument pour dérouler le contenu de ses pensées avec élégance mais aussi avec fermeté. Il fait vraiment partie des grands journalistes de ce pays dont la bonne réputation est loin d’être surfaite. Après des services rendus à l’OFNAC, mais souvent au CESTI, son école de formation, il mène une vie paisible de retraité avec sûrement l’intention de produire un second ouvrage. Il en a la capacité, le talent, l’imagination et le temps. Reste simplement l’envie et pour l’homme de culture qu’il est, il saura la provoquer.
Majib Sène