Dakarmidi – Les assises de la société civile sénégalaise au regard de leurs orientations et de la composition de ses acteurs tranchent d’avec celles dites nationales organisées en 2008 au Sénégal, a soutenu jeudi à Diourbel (centre) Amacodou Diouf, un de ses initiateurs.
« Les assises nationales de la société civile sont différentes des assises nationales politiques d’un point de vue orientation », a-t-il déclaré lors d’un atelier régional d’information et de sensibilisation sur le processus d’organisation de ces assises.
Les assises dites nationales avaient été organisées en 2008 par des partis politiques de l’opposition d’alors, des membres de la société civile, et d’autres acteurs issus de plusieurs secteurs de la société afin de réfléchir et de proposer un nouveau modèle de gouvernance politique, économique et sociale.
La différence réside dans le « le caractère politique » des assises nationales du Sénégal, alors qu’ici il s’agit de rencontres d’acteurs tous issus de la société civile, a insisté M. Diouf, membre du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD).
‘’Nous n’avons pas les mêmes objectifs quand bien même nous travaillons pour le développement économique et social du Sénégal suivant une voie différente, a-t-il laissé entendre .
Selon lui, ces assises permettront de statuer sur la situation de la société civile, de faire un diagnostic et de redéfinir son identité afin d’apporter les réglages nécessaires à son fonctionnement.
« Il faut que nous rendions notre milieu en adéquation avec notre identité propre. En plus, il n’y a pas de résultats que l’on puisse poser comme exigence pour recevoir ou percevoir quelque chose de quiconque’’, a-t-il fait remarquer.
Il a ainsi souligné la nécessité de mettre à la disposition des bailleurs de fonds et des partenaires techniques et financiers un document de référence pour le financement de la société civile
« Nous cherchons à travailler pour beaucoup plus d’efficience en produisant un rapport national des assises de la société civile qui sera un document de référence sur lequel les bailleurs de fonds pourront s’appuyer pour fiancer la société civile », a fait savoir le Pca du CONGAD.