Divers sujets d’actualité sont au menu de la livraison de mercredi des quotidiens qui donnent de la place à la suite des hommages à Babacar Touré, suite à la décision du président de la République de baptiser la Maison de la presse du nom du défunt journaliste, considéré comme un pionnier et une figure éminente de la presse privée au Sénégal.
« La Maison de la presse portera le nom de Babacar Touré », lit-on via la manchette du Témoin quotidien, une annonce du président Sall qui fait la une de presque tous les quotidiens.
« L’un des pionniers de la presse privée récolte ainsi la graine qu’il a semée. Immortalisé tel un monument, le géant BT peut dormir du sommeil du juste », écrit Kritik, après avoir titré : « Macky rend à César…. »
Selon Vox Populi, la décision de baptiser du nom de Babacar Touré, la Maison de la Presse, bâtisse située sur la corniche ouest dakaroise, « sera entérinée par décret en Conseil des ministres, ce mercredi ».
Babacar Touré sera ainsi « immortalisé dans le béton », indique Walfquotidien, pour ensuite rappeler que « certains avaient émis l’idée de rendre hommage à Sidy Lamine Niass en baptisant la Maison de la presse en son nom. Idem pour Alpha Sall, ancien secrétaire général du SYNPICS », le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal.
Tribune, L’As, Enquête, entre autres quotidiens reviennent également sur l’annonce présidentielle, de même que Le Soleil : « La Maison de la presse portera le nom de Babacar Touré ».
Le Soleil note que cette décision est « pour honorer la mémoire de ce pionner de la presse privée », dont l’aura « dépassait les frontières du Sénégal », selon le journal Le Quotidien.
« Le grand baobab du Sahel s’affaisse en ce début d’hivernage. De l’Océan indien aux rivages du Sahara, l’Afrique est unanime pour saluer la mémoire de fidélité et d’intégrité (…) » de Babacar Touré, confirme Sud Quotidien, quotidien du groupe de presse dont il est le fondateur.
Une fois passés l’émotion et les hommages à Babacar Touré, les journaux reviennent à leur quotidien premier en quelque sorte, avec par exemple Tribune évoquant l’approche de la Tabaski et les risques liés aux déplacements de population en cette grande fête musulmane prévue vendredi.
Le journal craint des déplacfements massifs qui pourraient contribuer à propager davantage la COVID-19 à travers le pays. D’où son titre : « Virage de tous les dangers ».
Si l’on en croit ce journal, selon lequel « le pire est à craindre avec la célébration de la Tabaski, beaucoup de Sénégalais se sentant dans l’obligation d’aller retrouver leurs familles pour la fête, malgré les risques encourus.
« Avant, pendant et après cette grande fête, le Sénégal peut tomber dans un creux volcanique de contaminations liées à la COVID-19 », prévient Tribune, alors même que les cas de coronavirus sont « en hausse de 30% depuis l’allègement des mesures anti-COVID’’, rapporte Vox Populi.
Le Soleil traite à sa Une d’un sujet connexe, relatif à la prise en charge des autres pathologies en période de pandémie. « Reprise des activités des programmes de santé », annonce le journal.
Le Quotidien revient sur les perturbations du système judiciaire avec la grève du Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST), un mouvement d’humeur qui dure depuis plusieurs semaines et qui a conduit à une année blanche dans ce secteur, selon le journal.
« Plusieurs personnalités judiciaires » interrogées par le journal jugent que l’année judiciaire est perdue, du fait de cette grève et des « restrictions imposées par la COVID-19 », d’autant que « les vacances judiciaires débutent dans 72h », signale Le Quotidien.
Concernant la grève du SYTJUST et le « bras de fer » entamé avec le ministère de la Justice pour amener les pouvoirs publics à l’application d’accords déjà signés par les deux parties, Le Témoin quotidien s’interroge sur la responsabilité de l’ancien garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall.
Ce dernier a-t-il « miné le terrain pour son successeur ? », Malick Sall, s’interroge le journal, avant de donner un début de réponse : « Sciemment, il aurait signé des accords dont il savait parfaitement que le gouvernement ne pourrait pas les tenir ».
Enquête indexe les « images polémiques (qui) inondent les téléfilms », lesquels sont désormais « sur le grill », depuis que des thèmes jugés sensibles se trouvent abordés « sans discernement, sans recul et en ne tenant pas compte de leur impact sur la société sénégalaise ».
« Entre homosexualité, prostitution déguisée, violence, adultère et franc-maçonnerie, les sujets polémiques foisonnent » désormais dans les téléfilms, constate le journal pour s’en désoler.
L’Observateur annonce qu’un ressortissant sénégalais du nom de David Coulibaly a été « battu à mort au Maroc ». Ce footballeur en 4e division italienne, « était devenu un passeur de migrants », renseigne le journal.
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