C’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome qui a défendu ce projet de loi.
Le ministre après avoir tiré un bilan du premier couvre-feu, souligne que la mise en application de l’état d’urgence comporte quelques limites qu’il sied de corriger pour permettre à l’Etat d’assurer au mieux la gestion de risques, crises ou catastrophes naturelles ou sanitaires en limitant les inconvénients sur la vie des citoyens, lit-on dans le rapport lu à Dakaractu. Un motif brandi par l’État pour la modification de cette loi devant permettre au Chef de l’État d’avoir d’autres prérogatives.
Pour rappel, l’Intercommission constituée par la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains et la Commission de la Santé, de la Population, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale de l’Assemblée nationale, s’est réunie le vendredi 08 janvier 2021, pour statuer sur le PROJET DE LOI N°46/2020 MODIFIANT LA LOI N°69-29 du 29 AVRIL 1969 RELATIVE À L’ÉTAT D’URGENCE ET À L’ÉTAT DE SIÈGE.