Il est réclamé à l’industriel français, 2,3 millions d’euros, environ 1,5 milliard de francs CFA pour non-respect des clauses d’un contrat qui le lie à l’Etat du Sénégal dans le cadre de la gestion d’un terminal du port de Dakar
Le fisc sénégalais réclame 2,3 millions d’euros, environ 1,5 milliard de francs CFA, à l’industriel français à la suite d’un contrôle fiscal, selon le quotidien français Libération.
Le groupe Bolloré aurait fait l’objet d’un redressement fiscal pour le non-respect des clauses d’un contrat qui le lie à l’Etat du Sénégal pour la gestion d’un terminal du port de Dakar.
Il est reproché au groupe industriel de n’avoir pas ouvert aux investisseurs sénégalais le capital de Dakar Terminal, sa filiale se trouvant au Sénégal.
Selon une partie de la presse sénégalaise, Vincent Bolloré se serait déjà acquitté du paiement des 2,3 millions d’euros dus au fisc, à la suite du contrôle fiscal.
Un responsable de la Direction générale des impôts et domaines du Sénégal contacté par la BBC s’est gardé de se prononcer sur le sujet, invoquant “le secret professionnel”.
Le groupe Bolloré, qui intervient dans la gestion des ports dans plusieurs pays africains, dont le Sénégal, est impliqué dans plusieurs contentieux, notamment en France.
En avril dernier, son patron a été placé en garde à vue pendant 48 heures, à la suite d’une enquête de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, un service de la police judiciaire française basé à Nanterre, près de Paris.
La Rédaction