Une bonne partie de la presse quotidienne se focalise ce vendredi sur le désaccord survenu au sein de la commission politique du dialogue national, relativement au cumul de fonctions de chef de l’Etat et de chef de parti, de même la participation du président de la République, Macky Sall, aux assises du MEDEF, à Paris, n’est pas en reste.
Le quotidien L’As explique que cette question « continue d’être un point bloquant dans les discussions » au sein de cette commission dirigée par le général Mamadou Niang, ancien président de l’Observatoire national des élections (ONEL), sous le régime d’Abdou Diouf.
Sud Quotidien constate à ce sujet qu’ »après le consensus sur le parrainage », c’est désormais « le désaccord ». Le journal précise que le désaccord concerne « tous les points qui étaient à l’ordre du jour », lors d’une rencontre organisée jeudi.
Outre le cumul du poste de chef de l’Etat et de chef de parti, le quotidien du Groupe Sud Communication cite la suppléance et la vacance de pouvoir du maire et du président du conseil départemental et les autorités en charge des élections municipales.
Comme s’ils s’étaient donné le mot, Le Soleil et Enquête parlent d’un « premier désaccord » au sein de la commission politique.
Contrairement à Sud Quotidien, le quotidien national indique que le point d’achoppement porte sur le cumul de chef d’Etat et de chef de parti. Abondant dans le même sens que Le Soleil, Enquête informe que ce point « peine à trouver un consensus ».
Le journal écrit qu’en conséquence de cette situation, « les acteurs du dialogue politique ont tout simplement décidé d’acter un désaccord sur le sujet ».
Les quotidiens se font par ailleurs l’écho du voyage du président de la République, Macky Sall, à Paris, où il était l’invité d’honneur des Assises du Mouvement des entreprises de France (MEDEF).
Le Soleil met en exergue les grandes lignes du discours du chef de l’Etat qui s’est fait l’avocat de l’Afrique devant le patronat français. Le journal souligne que Macky Sall a vanté « les atouts d’une Afrique émergente ».
Il a déclaré notamment que « l’Afrique, par son expérience des épidémies, s’est montrée résiliente et combative face à la pandémie de la Covid-19 ».
Le Soleil ajoute que Macky Sall a « présenté (…) les objectifs de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) sur la séquence 2019-2023 ». A ce sujet, Enquête informe qu’il a annoncé que « le Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) sera adopté en septembre prochain ».
L’Observateur note que le président Sall a profité des assises du MEDEF pour vendre le PAP2A, conçu en tenant compte de l’impact du coronavirus. Et selon le journal, il a une nouvelle fois plaidé pour l’annulation de la dette africaine. Cela fait dire à l’Info que le chef de l’Etat « réitère son appel pour l’annulation de la dette ».
Si l’on en croit WalQuotidien, « c’est un tableau peu reluisant que Macky Sall a peint, hier, de la situation des hôpitaux sénégalais », devant un « parterre de patrons français ».
Le Quotidien informe lui que « le Comité Force Covid-19 a décidé d’envoyer une équipe au ministre du Développement communautaire et de l’Equité territoriale pour +vérifier sur place et sur pièces+ les dépenses effectuées dans le cadre de l’aide alimentaire financée pour 69 milliards de francs » CFA.
« Le Gl [général] Ndiaye ne riz plus », ironise le journal, selon qui « le Comité Force-Covid fouille la gestion de l’aide alimentaire »