C’est pour répondre aux propos du président du conseil d’administration de ladite maison de Presse, que ces ex-contractuels se sont retrouvés à la Maison de Presse pour donner leurs versions des faits et attirer l’attention de l’opinion sur les propos tenus par Bougane Guèye qu’ils jugent truffés d’incohérences et de contrevérités.
Le collectif des Ex-travailleurs de la SenTv, en binôme avec l’Association Nationale des Cameramen Professionnels du Sénégal et le Syndicat des professionnels de l’information et de la télécommunication du Sénégal (SYNPICS), semblent méconnaître le statut de Bougane Dani au sein de son entreprise par rapport à cette série de licenciements. La bande de Babacar Soumaré dit remarquer une carence de responsabilité venant de leur embaucheur qui soutenait être ni de près ni loin impliqué dans le processus de recrutement et de licenciement à D Média. Car selon lui, son statut de Président du Conseil d’Administration lui interdit de prendre des actes de gestion », a laissé entendre Djibril Diallo chargé de communication de l’Association Nationale des Cameramen professionnels avant de relever disposer des actes de gestion comme des attestations de Travail signés par Bougane Guèye Dani en sa qualité de Directeur Général.
Poursuivant dans leur logique d’éclaircissement et d’alerte, le collectif sur le motif de la continuité de la collaboration après expiration du renouvellement de leurs contrats à durée déterminée que Bougane avait indiqué être « purement humanitaires compte tenu du contexte de la pandémie Covid 19 », en réalité, d’après eux, « sa seule motivation était de contourner la réglementation et de continuer à « nous exploiter sans vergogne », martèlent-ils. Ses pratiques malsaines sont courantes dans le groupe D Média.
De surcroît, ces ex travailleurs considèrent que cette démarche est un moyen de contournement, permettant ainsi au PDG du groupe, de se délier de certaines charges en tant qu’employeur comme les cotisations à l’IPRES ou encore la couverture médicale entre autres, dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée.
Toutefois, après toutes ces considérations, le collectif a déjà lancé une procédure judiciaire à l’encontre de leur ancien employeur, et surtout invite Bougane Guèye Dani à revoir sa copie vis-à-vis de ses agents.