Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS traitent principalement du décès du secrétaire général du Parti socialiste (PS) Ousmane Tanor Dieng et du report des élections locales initialement prévues en décembre prochain.
Ousmane Tanor Dieng, par ailleurs président du Haut conseil des collectivités territoriales, est décédé lundi en France des suites d’une maladie. Il sera inhumé ce mercredi dans son village natal de Nguéniène, dans le département de Mbour.
Sa dépouille est attendue ce mercredi à partir de 14h30 à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass où un hommage lui sera rendu par le chef de l’Etat Macky Sall, au nom de la nation, selon la présidence sénégalaise.
« Paris-Nguéniène. Le dernier voyage de Tanor », souligne le quotidien Kritik’. Hier à Paris, c’est le Sénégal en miniature qui a pris part à la levée du corps. Larmes, prières et chauds témoignages pour un serviteur modèle de la République », écrit ce journal.
« Honneurs militaires et enterrement à Nguéniène dans la concession familiale », annonce L’Observateur. « Il sera enterré dans la demeure familiale aux côtés de son père », indique Libération.
« Hommage national à un homme de consensus », affiche le Soleil en évoquant les funérailles du défunt président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). « Jour des adieux », affiche de son côté Vox Populi, ajoutant que le président Macky Sall va rendre au défunt « l’hommage de la nation à l’AIBD avant de l’accompagner à sa dernière demeure à Nguéniène. »
« L’ultime hommage à O.T.D », note L’As. « L’ultime voyage de Tanor », affiche Le Témoin quotidien, dont les éditorialistes saluent en Ousmane Tanor Dieng un « grand homme » et un « enfant de la République et serviteur de l’Etat ».
Selon Walfquotidien, le legs d’Ousmane Tanor Dieng « connaîtra, à n’en pas douter, des fortunes diverses. Sa succession à la tête du HCCT ne devrait pas poser problème, en revanche, les choses risques d’être compliquées pour ce qui est de la direction du PS et de la mairie de Nguénième », relève ce journal.
Tribune, sur un sujet moins triste, annonce qu’un consensus a été trouvé pour un report à juin 2020 des élections locales initialement prévues en décembre prochain.
La commission du dialogue politique mise sur pied dans le cadre du « dialogue national » en a décidé ainsi, « après un +consensus fort+ entre acteurs politiques », rapporte le journal Le Quotidien.
« La malédiction des locales », souligne à ce sujet le quotidien Enquête, selon lequel de 1984 à nos jours, « les élections locales n’ont jamais été tenues à date échue, au Sénégal ».
Selon Sud Quotidien, opposition et pouvoir, pour une fois, « donnent leur caution » pour ce report, mais ce consensus fort est toutefois « contesté » par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et le Congrès de la renaissance démocratique (CRD).
Le Soleil rapporte que la commission politique du « dialogue national’’ veut ainsi « se donner le temps de produire un travail de qualité, de nature à garantir un cadre politique et des élections apaisées. »