Les quotidiens reçus jeudi à l’APS, s’intéressent entre autres sujets, à la nouvelle plainte contre Aliou Sall, le frère du président Macky Sall et l’homme d’affaires roumain Frank Timis, impliqués dans l’affaire Pétro-Tim portant sur des allégations de corruption dans l’octroi de contrats pétrogaziers au Sénégal.
Kritik rapporte que « les plénipotentiaires du Congrès de la renaissance démocratique (CRD) ont décidé d’ouvrir un autre front juridique en parallèle à l’information judiciaire déclenchée par le Procureur de la République ».
« Très sceptiques sur la procédure en cours au niveau de la DIC où deux de ses membres, Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine Diallo, ont eu à répondre aux enquêteurs de la BAG, ils ont décidé de corser la note avec une plainte avec constitution de partie civile auprès du Premier Cabinet d’instruction près le Tribunal de Grande instance de Dakar », informe le journal dans ses colonnes.
Les membres de cette plateforme, explique Critik, « après avoir commis Me Ibrahima Diawara, ont déposé une plainte pour faux et usage de faux en écriture publique contre X, faux et usage de faux contre Frank Timis, Woon Joon Kwang, Aliou Sall (…) ».
Cette affaire est partie d’un documentaire publié le 3 juin dernier par la chaîne publique britannique BBC, dont l’enquête intitulée « Sénégal : Scandale à 10 milliards », défraie la chronique depuis plus de 15 jours, alimentant notamment le débat politique.
La BBC affirme démontrer comment la société de Frank Timis s’était vu retirer puis réattribuer une autorisation d’exploration après l’accession au pouvoir du président actuel Macky Sall, à l’appui de ses soupçons de corruption.
Le gouvernement a battu en brèche ces allégations, parlant notamment du reportage de la BBC comme d’un « tissu de contrevérités […] destinées volontairement à manipuler l’opinion et jeter le discrédit sur le gouvernement et l’État du Sénégal ». Le procureur de la République a ouvert une enquête sur cette affaire.
Sur cette nouvelle plainte contre Aliou Sall et Frank Timis, Tribune note dans sa machette « TAS (Thierno Alassane Sall) et Cie contournent le Procureur ».
La publication renseigne que « le Congrès de la renaissance démocratique +And Dekkil Bokk+, composé entre autres de Thierno Alassane Sall, de Mamadou Lamine Diallo ou encore Abdoul Mbaye, ont préféré +contourné+ l’appel à témoins lancé par le Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye dans l’affaire Petro-Tim ».
En effet, renseigne Tribune, « ils ont déposé une plainte au Premier Cabinet d’instruction près le Tribunal de Grande instance de Dakar contre Aliou Sall et Frank Timis pour faux et usage de faux et complicité de détournement de deniers publics ».
Bref, commente Source A dans son billet du jour, « des évènements malheureux ont beau s’abattre sur Ndoumbèlane, mais ils ne peuvent clore le débat autour du pétrole et du gaz. C’est dire que+Cow li dara fayuko+ (Ce contentieux autour du présumé scandale a la peau dure) ».
Sud quotidien s’intéresse au « dialogue national inclusif » lancé le 28 mai dernier « en grande pompe » par le président de la République Macky Sall et titre « Famara (Ibrahima Sagna), au point mort ! ».
« Alors que le dialogue politique sous l’égide du général à la retraite Mamadou Niang est en plein régime avec la onzième rencontre au niveau de la commission cellulaire de concertation sur le processus électoral, le dialogue national est au point zéro », écrit le journal.
Sud quotidien indique que « Famara Ibrahima Sagna, bien que nommé par décret présidentiel le 3 juillet dernier, est bloqué par une cérémonie d’installation officielle par le président Macky Sall ».