La déposition de la victime reprise par Libération est tout simplement effarante.
« Au 6e jour, un individu que je n’arrivais pas à identifier, à cause de sa tenue de protection, est venu dans ma chambre pour m’apporter le petit-déjeuner. Lorsque je lui ai ouvert la porte, il m’a dit que je suis timide et qu’à chaque fois qu’il m’apporte le petit-déjeuner, je ne daigne pas le regarder dans les yeux. Avant même que je ne lui réponde, il s’est introduit dans ma chambre. Ce qu’ils ne sont pas autorisés à faire. Je lui ai dit que je suis angoissée parce que j’ai peur et que je veux rentrer chez moi. De suite, il m’a réconfortée en me disant que cette maladie n’était pas du tout grave, que je guérirais bientôt et rentrerais chez moi. Il m’a même laissé un numéro de téléphone pour que je l’appelle si le besoin se fait sentir. Ensuite, il est sorti de la chambre… », raconte la victime.
Qui poursuit son récit : « Quelques minutes après, la même personne est revenue dans ma chambre avec 6 bouteilles d’eau qu’il a déposées sur l’armoire. Au même moment, je l’ai senti me toucher par derrière en pressant très fort mes seins. J’étais prise de peur, mais personne ne pouvait m’entendre à cause des portes blindées. (…) Je lui ai demandé de me laisser tranquille, mais il ne voulait rien entendre. Il a continué à palper tout mon corps. Ensuite, il m’a soulevé et m’a demandé de l’embrasser. J’ai refusé. J’ai réussi à me libérer avant de me réfugier dans un coin, près du lit. Il est parti fermer à clé la porte de la chambre ainsi que la fenêtre. Lorsqu’il est revenu vers moi, il m’a bousculé sur le lit. Il a essayé d’introduire ses deux doigts dans mon sexe, mais cela n’a pas fonctionné à cause du sous-vêtement que je portais. Je résistais, c’est ainsi que je me suis couchée sur le ventre. Il m’a demandé de laisser faire. Il m’a demandé si j’ai une fois eu des rapports sexuels. Je lui ai répondu par l’affirmative en lui indiquant que ce qu’il est en train de faire, c’est du viol. Par la suite, il m’a bluffée en me faisant croire qu’il allait partir et me laisser tranquille. (…) Il m’a encore bousculée sur le lit en recommençant sa sale besogne. Il a enlevé sa tenue de protection ainsi que son pantalon. Il a enlevé son gant de protection, qu’il a mis sur son sexe en guise de préservatif. Il a soulevé ma robe et enlevé mon sous-vêtement avant d’introduire ses deux doigts dans mon sexe. Puis, il écarté mes deux jambes. Le bout de ma robe était retombé couvrant de fait mon sexe. Je continuais à résister, malgré tout il a réussi à me pénétrer. Après son acte, il m’a ordonné de ne raconter à personne ce qui s’était passé, mais je ne pouvais plus me taire. »