Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font écho de la volonté du chef de l’Etat de mettre de l’ordre dans la gestion du foncier en général et du littoral en particulier.
L’As ouvre sur ‘’la gestion catastrophique du foncier’’ et affiche à la Une ‘’Macky Sall siffle la fin de la pagaille’’.
’’La gestion foncière au plan national est une catastrophe. Les récentes polémiques autour du bradage du littoral et du morcellement sans raison de certains espaces en constituent la preuve. Et face aux nombreuses complaintes des Sénégalais, le chef de l’Etat a annoncé, hier en conseil des ministres, la mise en œuvre d’un Plan global d’Aménagement durable et de valorisation optimale du Littoral national ainsi qu’une application rigoureuse des dispositions du Code de l’Urbanisme et du Code de la Construction’’, rapporte le journal.
Macky Sall ‘’demande le respect des règles’’ en matière de gestion du foncier, souligne le quotidien Enquête qui écrit : ‘’Comme s’y attendaient naturellement beaucoup de Sénégalais, eu égard à l’actualité des derniers jours, le président de la République, Macky Sall, a parlé du problème foncier au Sénégal en général et sur le littoral en particulier, hier, lors du Conseil des ministres d’hier’’.
’’’Le Chef de l’Etat +a invité le ministre des Finances et du Budget, le ministre des Collectivités territoriales et le ministre de l’Intérieur à veiller au respect des règles de gestion foncière au plan national. Le chef de l’Etat a, dans cette dynamique, demandé aux ministres concernés de mettre en œuvre un plan global d’aménagement durable et de valorisation optimale du littoral national et de veiller, sur l’étendue du territoire, à l’application rigoureuse des dispositions du Code de l’urbanisme et du Code de la construction+, rapporte le communiqué qui a sanctionné la rencontre’’, lit-on dans le journal.
Le quotidien Tribune souligne que l’affaire des constructions sur le terrain de l’un des flancs du site des Mamelles à l’origine d’une levée de boucliers ‘’est loin de connaître une issue heureuse’’.
’’Dans la matinée d’hier, les éléments de la Direction de surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) ont fait une nouvelle descente musclée. Ce, dans le but de mettre fin aux travaux de construction entamés sur le terrain de l’un des flancs’’, signale le journal.
’’C’est une descente musclée que la Direction de surveillance du contrôle et de l’occupation du sol (Dscos) a effectué, dans la matinée d’hier, sur le site du Phare des Mamelles. Ce, dans le but de déguerpir les occupants afin de faire place nette à un prochain aménagement en vue. Ce qui implique forcément l’arrêt des travaux de terrassement des terrains situés sur le flanc de l’une des Mamelles de Dakar’’, rapporte Tribune.
Source A n’occulte pas la Covid-19 et note que ‘’les jours se suivent et se ressemblent au Sénégal, où l’épidémie de coronavirus est loin d’être endiguée avec son lot de morts. Hier, trois nouveaux décès ont été enregistrés. Tous sont des hommes âgés, respectivement, de soixante-dix ans (70), de quatre-vingt-six ans (86) et de 54 ans’’.
’’Pendant ce temps, le nombre de cas graves a connu une hausse. Au nombre de 14, avant-hier, il a grimpé, hier, à 18 pris en charge dans les services de réanimation, d’après la directrice générale de la Santé publique. Les hôpitaux sont, de plus en plus, submergés de personnes infectées. La preuve, le dernier bilan a fait état de 124 nouvelles contaminations. Soit un taux de positivité de 10,2%. Parmi ces nouvelles infections, 15 sont issus de la transmission communautaire. Ce qui fait que le Sénégal compte, à ce jour, 4640 cas positifs depuis le début, dont 2885 guéris, 55 cas de décès et 1700 sous traitement’’, rapporte la publication.
Enquête s’intéresse à la notion de ‘’continuité de l’Etat’’ et parle de ‘’principe à géométrie variable’’.
’’Querelles d’ego, de leadership, ambitions politiques malsaines, luttes de places, appât du gain… Ils sont nombreux, ces facteurs qui poussent les “élus’’ d’aujourd’hui à remettre totalement ou partiellement en cause les actes – bons ou mauvais – de leurs devanciers pour des considérations purement individuelles, foulant parfois au pied les intérêts de la République et de la population’’, note le journal.
Sud Quotidien met en exergue a Banque africaine de développement (BAD) et titre ‘’Une gouvernance en question’’.
’’La candidature du Président de la Banque africaine de développement, le Nigérian Adesina, candidat unique à sa propre succession n’est pas du goût de tout le monde au sein de l’institution. Des lanceurs d’alerte ont dénoncé certains travers du patron de la Banque qu’ils accusent de népotisme, de favoritisme, voire de collision avec certains états africains emprunteurs ne satisfaisant pas aux conditions requises pour bénéficier de prêts d’une institution cotée triple A’’, note Sud.