Les quotidiens reçus lundi à l’APS abordent la pandémie du nouveau coronavirus et d’autres sujets se rapportant à la question des vestiges du colonialisme, à la politique, etc.
La Tribune note que la Covid-19 ‘’continue de dicter sa loi’’ au Sénégal avec 24 décès répertoriés en une semaine.
’’Avec 144 nouveaux cas testés positifs au coronavirus, dimanche, et 71 nouveaux guéris, le Sénégal compte 5888 cas positifs dont 3919 guéris, 84 décès et 1884 encore sous traitement. À signaler 2 nouveaux décès qui viennent s’ajouter aux 3 autres de vendredi, et 5 cas graves s’ajoutant aux 16 déjà en réanimation. 21 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et 2 nouveaux décès liés à la Covid-19, enregistrés’’, rapporte le journal.
’’Pour dire que de jour en jour, le nombre de patients hospitalisés poursuit son accroissement, passant de 1685 à 1884, entre le 14 et 21 juin. Cela est dû aux nouvelles contaminations qui semblent avoir pris l’ascenseur depuis la troisième semaine du mois de juin. C’est dire aussi combien le bilan est lourd, au même moment où les autorités envisagent la réouverture des classes pour cette semaine (jeudi 25 juin)…’’, ajoute la publication.
Selon le quotidien Source A, ‘’le Sénégal marche, lentement, mais résolument, vers l’atteinte de la barre des 100 morts, eu égard au nombre de décès liés à la Covid-19 qui ne cesse de culminer’’.
’’La preuve, rien que, ce week-end, le virus a tué 5 patients. Ce qui allonge la liste macabre à 84 morts. Et, comme pour ne rien arranger, la courbe ne semble pas ralentir. En effet, entre samedi et dimanche, 249 contaminations ont été portées à la connaissance du public. Pour les cas graves, ils sont au nombre de 21 pris en charge dans les services de réanimation. Ce qui fait que, depuis le début de la pandémie, 1884 malades sont dans les Centres de traitement’’, écrit le journal.
Enquête aborde la question des vestiges du colonialisme et fait état d’’’un weekend pour effacer Faidherbe des mémoires’’.
’’De Saint-Louis à Lille (France), deux villes dont les municipalités revendiquent encore l’héritage du général Louis Faidherbe, figure du colonialisme français, des voix se sont élevées pour réclamer le déboulonnement des statues de celui qui est décrit comme +violent+ et +raciste+’’, selon le journal.
Sud Quotidien relève aussi que ‘’des représentants de l’association Survie, du FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires), des collectifs Afrique et de défense des sans-papiers, ou de l’Atelier d’histoire critique, étaient présents, samedi, à Lille, lors d’une manifestation pour réclamer le retrait ou du moins la contextualisation de la statue de Louis Faidherbe. Une +figure du colonialisme français, violent et raciste+’’.
’’A noter que depuis l’assassinat de l’Afro-américain George Floyd, on assiste à de telles manifestations. La municipalité de San Francisco, dans l’Etat de Californie, a d’ailleurs décidé de prendre les devants en déboulonnant la statue du navigateur Christophe Colombe, qui +n’est pas en adéquation avec les valeurs+ de la ville. À Sacramento aussi, une autre statue va également être déboulonnée’’, dit Sud.
Selon le journal, ‘’à des milliers de kilomètres, à Saint-Louis au Sénégal, la statue de Faidherbe (…) fait également débat’’.
Le quotidien L’As ouvre ses colonnes à Pape Samba Mboup, ex chef de cabinet de l’ancien président Abdoulaye Wade. Selon lui, ‘’si Macky Sall se présente pour un 3e mandat, rien ne peut l’empêcher de l’avoir’’.
Dans cet entretien téléphonique Pape Samba Mboup, ‘’s’est exprimé sans langue de bois sur différentes questions liées à la gestion du pays, la pandémie de Covid-19, ses relations avec Karim Wade, entre autres’’.
Le journal Enquête annonce que le journaliste Cheikh Yérim Seck est convoqué ce matin à la Section de recherches pour ‘’une sombre affaire d’avortement’’ et signale que ‘’trois personnes ont déjà été arrêtées : un infirmier, la mineure et son amie’’.
’’’Cheikh Yérim Seck n’est pas sorti de l’auberge. Et, disons-le, les choses se corsent sérieusement pour lui. Il est convoqué, aujourd’hui, selon nos sources, à la Section de recherches de la gendarmerie. Pour une sombre histoire d’avortement. Dans cette nouvelle affaire de mœurs – rappelons qu’il a été condamné à 3 ans de prison pour viol, en 2012 – il aurait engrossé, dit-on, une fille mineure, avant de l’inciter à l’avortement. En fin de semaine dernière, il était question, dans cette même affaire, de viol suivi de grossesse. Mais, pour l’instant, rien ne l’étaye’’, écrit la publication.