Dakarmidi – En octobre dernier, Kim Kardashian était agressée à Paris dans sa chambre d’hôtel. La bimbo a été braquée par plusieurs individus et des bijoux lui ont été volés. Après plusieurs mois d’enquête, les forces de police ont interpellé une quinzaine de suspects âgés de 55 à 73 ans début janvier. Selon LCI, six hommes étaient au total concernés. Cinq d’entre eux auraient braqué Kim Kardashian, en faisant croire qu’ils étaient policiers. Le dernier les aurait attendus un peu plus loin, au volant d’une voiture. Plusieurs membres étaient déjà connus des services de police pour plusieurs faits : Trafic de cocaïne, braquages ou encore vols de diamants. Cette semaine, de nouveaux éléments autour de l’enquête ont été dévoilés dans la presse.
Le suspect s’etonne de « la simplicité de l’affaire »
Deux semaines après la publication d’extraits de l’audition de Kim Kardashian dans le Journal du dimanche, le quotidien Le Monde a publié ce samedi des passages du procès-verbal de l’organisateur présumé du spectaculaire braquage de la star. Aomar Ait Khedache, sexagénaire surnommé le « Vieux » aurait été confondu par son ADN retrouvé sur les liens ayant servi à immobiliser la victime. Après avoir nié, il a finalement révélé avoir été « bien informé » par « quelqu’un qui lui était très proche. » Mais, il admet aussi que la plupart des informations étaient simples à trouver. « L’affaire proprement dite était donnée sur Internet, avec tout » a-t-il déclaré aux enquêteurs. « Les bijoux présentés sur Internet, précisant qu’elle ne portait pas de faux bijoux. Qu’il n’y avait pas de faux, les horaires quand elle venait en France (…) il suffisait de regarder sur Internet pour tout savoir, absolument tout. Ce n’était pas un gros vol à main armé. Il suffisait de neutraliser le veilleur de nuit et d’accéder à la chambre » poursuit-il. « J’ai tout de suite été emballé. C’était une affaire très simple. Ça n’était pas un truc violent. C’est pas un braquo quoi. » De son côté, le JDD a publié le rapport de police de 25 pages, rédigé par la Brigade de répression du banditisme. Le 12 janvier dernier, trois jours après l’interpellation des principaux suspects dans l’affaire Kim Kardashian, les policiers adressent à la juge d’instruction saisie de l’enquête un compte rendu de leurs investigations. Dans ce document, les faits sont relatés et l’enquête est expliquée. On apprend notamment que les malfaiteurs n’étaient pas à leur coup d’essai et se préparaient à une nouvelle opération dans le 16e arrondissement de Paris ou à Levallois-Perret.