Chroniques du Midi –
By Gentle Mara
Jusqu’à présent mon pays va mal ?
Il se trouve que ces temps-ci notre chère SUNUGAAL respire une crise sans fin, un quotidien rythmé par des drames macabres causés par des actes d’incivismes notoires et d’indisciplines débordantes, même la religion n’est pas épargnée en ce mois béni de ramadan où l’heure est de chercher à se rapprocher de Dieu de par le culte du Makarim al Akhlaq ou nobles vertus qu’enseignait le prophète Muhammad (Psl) et des actions de grâce.
Malheureusement «Quand les tares, les vices et les imperfections d’une société tendent à éclipser les modèles ; l’anomie s’installe progressivement. L’indiscipline caractérisée qu’affichent sans gêne certains Sénégalais frôle le déraisonnable. Malgré les sensibilisations, les souillures comportementales continuent de maculer l’image de notre cher Sénégal. » martelait un confrère pour dire combien il est temps de redorer le blason d’une nation exemplaire
Mais Pourquoi ? Et à qui la faute ?
Nombreux sont les causes qui ornent la scène de cette société sénégalaise, mais n’accusons personne, et prenons nos responsabilités à l’image des grandes nations qui ont su bâtir un état modèle et responsable.
En revenant sur quelques faits qui font l’actualité, et par où commencer même car combien il va mal, mon pays après 40 ans de socialisme et 12 ans de libéralisme, nul n’a plus droit de fermer les yeux
L’étudiant Fallou Sène a été tué par les forces de l’ordre, rejoignant ainsi ses ainés dans le paradis des martyrs pour des causes inconcevables pour un pays de droit,
Y’a pas longtemps une loi sur le parrainage versait les députés dans la cacophonie indescriptible pour une nation démocratique
Avant-hier, Idrissa Seck, un connais-tout qui donne maintenant des leçons de religion soulevant un débat sans nom, au même moment j’apprends la mort d’un enfant dans un hôpital faute d’assistance car le personnel est en grève.
À Dakar, l’heure est aux embouteillages, la capitale n’en peut plus avec 367.000 véhicules qui roulent sur des routes sans contrôleurs de circulations et avec des carrefours et ronds-points inadaptés publiait un journal
Rappeler vous du cas de l’autoroute à péage et ses dégâts collatéraux
Au vu du constat général, l’émergence est à la traine après des décennies d’indépendances.
La question est de savoir si la situation que vit le Sénégal est une série de problèmes que j’ai énuméré tant tôt et ne pas chercher les vraies causes ailleurs, l’échec c’est nous mais aussi le remède c’est nous.
À quand la fin de nos maux ?
Quand cessera les dérapages de nos leaders et certains comportements, nous sombrons non seulement à cause des mauvaises gestions au-delà du manque de civisme mais à cause d’une carence aigue d’élites responsables
Ainsi quand cessera des compétences bafouées et cette connivence avec les puissances étrangères peut être nous renouerons avec le bonheur
Quand nous dirons non au fatalisme, aux contre valeurs
Quand cessera l’indécence qui aujourd’hui a atteint son paroxysme
Des passées sombres nous l’avions vécu, peut être aujourd’hui l’espoir doit être permis car « La grandeur d’un homme tout comme la grandeur d’une nation ne saurait être exprimée valablement que par l’esprit sous-tendant ses attitudes, ses activités » Sékou Touré
Et Pour la grâce de Dieu et dans le bien-être de la population sénégalaise cessons certaines attitudes en cultivant le bien et une bonne conscience citoyenne partout et pour tous.
Sachez honorables gens que Je suis pauvre homme qui n’a point d’importance mais qui souhaite malgré ses imperfections la paix à son pays et je ne demande que solidarité pour cela.
JAAM’ A GUEUN AYY