Détenue en Iran depuis juin 2019, l’anthropologue franco-Iranienne Fariba Adelkhah a été condamnée, samedi 16 mai, à cinq ans de prison pour « collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale », selon son avocat Saïd Dehghan.
L’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah a été condamnée, samedi 16 mai, à cinq ans de prison par un tribunal iranien pour « collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale », a déclaré à l’AFP son avocat Saïd Dehghan.
Selon ce dernier, la chercheuse a aussi été condamnée à un an pour « propagande contre le système » politique de la République islamique, mais elle doit purger seulement la peine la plus longue. Cette condamnation peut néanmoins faire l’objet d’un appel.
Le 21 mars, le président Emmanuel Macron avait appelé à la « libération immédiate » de l’anthropologue franco-iranienne.
Directrice de recherche au centre de recherches internationales de Sciences Po à Paris, Fariba Adelkhah, qui est âgée de 60 ans, a été arrêtée en juin 2019 par les Gardiens de la Révolution islamique sur des soupçons d’espionnage, passibles de la peine de mort en Iran.
En janvier, la justice iranienne avait abandonné l’accusation d’espionnage contre l’anthropologue – dont Téhéran ne reconnaît pas la double nationalité – qui était restée toutefois accusée de propagande contre le système et collusion contre la sécurité nationale.
Son compagnon Roland Marchal, libéré le 20 mars dernier, avait été détenu pendant neuf mois en Iran.