Le leader de Pastef, sous contrôle judiciaire, était invité à participer aux « États généraux de l’ECO », la future monnaie ouest africaine, prévus à Lomé, au Togo, du 26 au 28 mai.
D’après Les Échos, « le parquet a motivé son refus par le fait que l’ordonnance de contrôle judiciaire n’avait pas spécifié de réserve s’agissant d’une mesure de contrôle, comme l’interdiction de sortie du territoire national ».
Et, en l’absence de mainlevée du contrôle judiciaire, l’inculpé ne peut être autorisé à sortir du territoire national.
De son côté, le magistrat instructeur a soutenu, dans sa motivation, qu’Ousmane Sonko n’a pas encore été entendu sur le fond pour s’expliquer.
Aussi, le juge estime qu’un assouplissement du contrôle judiciaire est prématuré au stade actuel de la procédure.
Mais, ces arguments ne convainquent pas les avocats de l’opposant Sonko qui dénoncent «un acharnement» sur leur client.