Dans son bulletin de juillet 2020 parcouru par L’Observateur, le CILSS avait alerté sur l’arrivée d’écoulements dans les bassins fluviaux supérieurs ou équivalents à la moyenne, des séquences sèches en début et vers la fin de saison importantes et une date de fin de saison tardive émises en avril.
« Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria », alertait le CILSS.
Alors, au regard des cumuls de pluies globalement supérieurs à la moyenne attendue sur la bande sahélienne, les risques d’inondations sont élevés, selon l’institution.
Pour atténuer ces risques, le CILSS recommandait de suivre de près les seuils d’alerte dans les différents sites à haut risque d’inondation, prévenir l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones urbaines, renforcer la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires, assurer le curage régulier des caniveaux d’assainissement…