On aura tout entendu, tout vu, sur les attaques répétées sur la personne de l’actuel argentier de l’Etat, un homme serein, entièrement dévoué à la voie de l’émergence tracée par Macky Sall. Sa trajectoire mérite une certaine attention et un grand respect aux vues des nombreuses performances à mettre à son actif en tant qu’agent rompu et imbu des valeurs et vertus républicaines.
Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan depuis 2013, Mr Bâ est à l’origine du cycle de croissance ascendante du Sénégal depuis 2014. Mettant de fait notre économie sur orbite et hissant sa croissance en deuxième position dans l’espace Uemoa. Il y a quelques jours, le très prestigieux magazine The Financialafrik le classait deuxième meilleur ministre de l’Economie et des Finances derrière la burkinabé Rosine Coulibaly sans compter les autres distinctions internationales qu’il a reçues.
Même si les institutions internationales pointent du doigt quelques fois l’alourdissement de la dette publique, le Sénégal depuis 2014 a jeté les bases solides d’un assainissement de ses finances et d’une projection structurée de son économie à l’horizon 2035, laquelle économie est aujourd’hui capable de résorber sa dette à moyen et long terme. Le PSE a trois ans aujourd’hui, la croissance économique s’est nettement améliorée suivant ses perspectives macroéconomiques avec des chiffres à l’appui. Pour la première fois depuis près d’un demi siècle, le Sénégal est resté sur le peloton de tête des 6% de taux de croissance, et ce, pendant trois années d’affilée. Et cette année encore, il grimpera et va certainement et exceptionnellement frôler la barre des 7% (6,8%) avant d’atterrir en 2024 vers le taux de croissance à deux chiffres.
Et le mérite revient toujours à l’artisan de ces palmarès, Amadou Bà, en l’occurrence, un homme du sérail apparu en politique il y’a peu de trois ans. Et pourtant il a réussi à arracher Dakar des mains de l’opposition. redonnant espoir à son parti l’Apr et ses alliés dans la capitale qu’ils avaient perdue quasiment. Dans sa razzia, le ministre n’a pas épargné le maire Moussa Sy qui paraissait indéboulonnable aux parcelles assainies. Le nouveau patron de Dakar, puisque c’est de lui qu’il s’agit, doit tout ce succès cependant au Président Macky Sall qui ne cesse de lui renouveler toute sa confiance.
Monnaie rendue dirait-on car, il a balisé par ses performances politiques, la voie vers un second mandat pour son mentor. La perte de Dakar le 30 juillet dernier serait un signe avant coureur d’une déconvenue inévitable pour la présidentielle de 2019. C’est dire qu’Amadou Ba peut bien être considéré comme un des saints sauveurs des prairies beige marron
Dakarmidi lui décerne la palme d’homme de l’année 2017.
La rédaction