La courbe des contaminations au Covid-19 et divers sujets se rapportant à la pandémie sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Parlant des contaminations, L’As signale que le maire de Guédiawaye Aliou Sall et son épouse ont été testés positifs.
‘’Décidément ! Il n’y a pas plus démocratique que le coronavirus qui frappe sans discernement. Alors que le célèbre comédien Samba Sine a recouvré la santé au grand bonheur de ses nombreux fans, hier, L’As a appris que le maire de Guédiawaye et non moins frère du président de la République et son épouse Aïssata Sall ont été testés positifs au coronavirus et internés à l’hôpital Dalal Jamm’’, lit-on dans le journal.
Sur le plan de la lutte contre la Covid, Source A note que ‘’Le Sénégal (est) entre espoir et inquiétude’’. ‘’La courbe a été renversée dans le bilan d’hier annoncé par le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Abdoulaye Diouf Sarr et ses Services ont suscité un peu d’espoir’’, selon le journal.
‘’En effet, le nombre de guéris est supérieur à celui des patients sous traitement. Le seul bémol dans le bilan d’hier est l’augmentation des cas graves qui sont actuellement au nombre de 18. Et qui sont pris en charge dans les Services de réanimation’’, ajoute la publication.
Le journal Enquête rapporte que le Sénégal a enregistré hier deux nouveaux décès liés à la pandémie de la Covid-19, portant ainsi à 38 le nombre de personnes ayant succombé à la maladie.
’’Il convient de noter que les cas de malades enregistrés à travers le pays ont connu une baisse, ces deux derniers jours. Pour la journée d’hier, sur 551 tests réalisés, 31 sont revenus positifs dont 28 contacts et 3 cas communautaires répartis entre Castors et Thiès. Le nombre de guéris est de 50 et 18 cas graves recensés’’, écrit Enquête.
Déclaré guéri du coronavirus, le comédien Kouthia se confie à Libération : ‘’Quand j’ai été testé positif, je me suis dit que j’étais choisi par Dieu pour une mission…Je sensibilisais les gens et c’est tombé sur moi….’’.
Les journaux reviennent également sur l’opération de convoyage de la première vague d’enseignants devant regagner leurs lieux de service en perspective de la reprise des cours, le 2 juin.
’’Au terminus Liberté 5, le bataillon des enseignants s’est ébranlé. Sous haute tension, dans une ambiance cacophonique, le premier convoi des enseignants devant regagner l’intérieur du pays pour la reprise des cours a pris son départ hier. Le terminus Liberté 5, qui était le point de départ, a été pris d’assaut par une masse de voyageurs dans un tohu-bohu indescriptible et, donc, sans respect des règles de distanciation physique édictées pour parer à la propagation de la pandémie du covid19’’, écrit Le Témoin.
’’Redoutant une contamination dans une telle situation, des enseignants ont décrié le désordre noté dans les conditions de leur convoyage en pointant du doigt l’Etat qu’ils tiennent pour responsable de leur intégrité physique’’, ajoute le journal.
Sud Quotidien pointe du doigt ‘’un chaos communautaire’’.
’’Le coup d’envoi du retour des personnels enseignants à leurs postes, dans le cadre de la reprise des cours prévue le 2 juin pour les élèves en classes d’examen, a été donné par les ministres de l’Éducation nationale (MEN), Mamadou Talla, et celui en charge des transports terrestres, Omar Youm, hier mardi 26 mai. Des centaines d’enseignants qui ont effectué le déplacement à cet effet se sont retrouvés, entassés au Terminus de Sénégal Dem Dikk sis au rond-point Liberté 5où était prévu leur départ. Une situation déplorée par ces derniers qui la qualifient de +chaotique+’’,, souligne Sud.
‘’Convoyage chaotique des enseignants’’, déplore également Le Quotidien.
Enquête signale des cas de violences domestiques et conjugales durant le confinement et affiche à la Une : ‘’Quand les Sénégalais déraillent’’.
’’Depuis quelque temps, des scènes atroces de violences domestiques et conjugales animent les faits divers. D’aucuns diront que le confinement a rendu la société sénégalaise très violente. Et chacun y va maintenant avec ses +armes+. Les hommes continuent de battre, alors que les femmes usent des techniques les plus atroces pour régler leurs comptes’’, écrit le journal.
La Tribune s’intéresse à la convergence autour de la gestion de la crise sanitaire et titre : ‘’Désunion sacrée !’’.
’’Aux premiers jours de l’apparition du coronavirus au Sénégal, l’appel du Président Macky Sall pour une convergence de vues dans le but de vaincre le virus ravageur avait été bien entendu et salué. Toutes les forces de la nation, sans conteste, ont donné toutes les armes au +général+ en chef, afin de trouver les meilleures formules pour arriver à bout de la pandémie’’, rappelle la publication.
’’Mais, des erreurs constatées et un pilotage à vue ont mené le Sénégal, après une union sacrée, vers une désunion sacrée, avec des prises de position divergentes’’, souligne t-elle.