Les journaux parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise abordent différents sujets allant de la politique à des faits de société, mettant notamment en relief la saisie par les Douanes sénégalaises de la cocaïne d’une valeur de 3 milliards de francs Cfa au Port de Dakar.
‘’Saisie d’une valeur de 3 milliards de francs Cfa au Port de Dakar’’, annonce ainsi à sa Une Le Soleil en signalant que la quantité estimée à 43 kilogrammes était planquée dans une voiture convoyée par un navire en provenance d’Anvers (Belgique) et en transit à Dakar vers la Gambie.
‘’Cette importante opération survient 48 heure seulement après d’importantes saisies de produits illicités constitués de chanvre indien et de faux médicaments d’une valeur de 60 millions de francs par les unités de la direction régionale des Douanes du Centre’’, rappelle le quotidien.
Citant un communiqué des Douanes sénégalaises, le journal souligne que cela constitue une ’’preuve éloquente de l’abnégation et de la contribution des douanes à la préservation de la santé physique et mentale des populations, à la protection des personnes et des biens et à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée’’.
‘’C’est aux environs de 19 heures (mardi) que les hommes du colonel Abibou Diallo, commandant l’Unité mixte de contrôle des conteneurs sont tombés sur un véhicule de marque Kia Sorento, dans le parc de Dakar terminal. Sur place, ils découvrent 43 plaquettes de cocaïne d’un kilogramme chacune, dissimulées dans le véhicule en provenance d’Anvers et qui était en transit à destination de la Gambie’’, détaille de son côté L’AS quotidien en reprenant une source douanière.
En politique, le débat sur l’éventualité d’une troisième candidature du chef de l’Etat à l’issue de son second mandat continue d’être alimenté dans les journaux.
A ce sujet, Sud Quotidien relève ‘’un jeu trouble de Macky Sall’’ à propos d’une interdiction faite aux membres de sa formation politique (Alliance pour la République) d’en faire un débat.
‘’De hauts responsables de l’APR accusés par certains d’être à la solde de prétendants au fauteuil présidentiel terrés dans l’ombre, ont été limogés pour avoir donné leur avis sur la possibilité pour l’actuel locataire du Palais de la République de briguer un troisième mandat. Des sanctions qui ne favorisent pas la dissipation du doute sur les velléités de troisième mandat, prêtées à Macky Sall’’, analyse le journal du Groupe Sud Communication.
A ce propos, Le Quotidien, souligne que le chef de l’Etat ‘’se heurte aux élus’’. Pour la publication, le président Macky Sall a limogé jusque-là un directeur et un ministre conseiller en lien avec l’agitation du débat sur un troisième mandat.
Le journal évoque la dernière sortie médiatique d’un député de la mouvance présidentielle.
‘’Là, il s’agit d’un député, une fonction élective. C’est plus compliqué à moins de recourir à des sanctions dans le parti au pouvoir’’, fait remarquer le journal du Groupe Avenir communication.
Pendant ce temps, Walf Quotidien entretient ses lecteurs du thème de l’infertilité, en consacrant un dossier sur ‘’le supplice des femmes sans enfants’’.
‘’Dans notre société, l’objectif du mariage est en grande partie, de faire des enfants. Lorsqu’un couple n’arrive pas à concevoir, le plus souvent, c’est la femme qui est mise à l’index. Elle devient la risée de toue sa belle-famille et parfois même du mari’’, indique le journal.
Dans ses colonnes, Safietou Diop, une activiste la cause féminine, évoque un drame qui touche beaucoup de femmes au Sénégal, cause de la dislocation de bien des familles et de la faillite psychologique de beaucoup de femmes.
‘’En général c’est la loi de l’omerta. Les femmes vivent cette situation dans leurs ménages en vase clos. (…) alors que la procréation médicalement assistée (PMA) coûte très cher au Sénégal’’, y fait observer la responsable du Réseau Siggil Jiguenn.
Dans Le Témoin il est question du bilan de l’organisation du récent Hadj à travers une interview avec Docteur Abdoul Aziz Kébé, délégué général au pèlerinage.
‘’Le fait que l’édition 2019 du Hadj est créditée de près de 80 % de réussite, ne pousse guère le Délégué général à l’autoglorification. (…) Il aborde entre autres les relations de sa structure avec les voyagistes, le processus de privatisation du Hadji, des nouvelles mesures imposées par l’Arabie Saoudite et de la possibilité de désigner la compagnie nationale comme voyagiste du pèlerinage’’, résume le journal.