Le monde politique sénégalais connait ces derniers années d’importantes mutations. Plusieurs formations ont de ce fait vu le jour avec des idéologies très variées. Parmi elles, l’Union pour la restauration des valeurs. Un parti très jeune, dirigé par un jeune leader reconnu dans le jeu politique, Monsieur Mouhamed Diallo. Le porte parole de l’URV, Monsieur Albert Ngor Codou Thior s’est confié à la rédaction de Dakarmidi. Dans cet entretien, le juriste de formation revient sur la marche de leur parti avec différents points. La présidentielle 2019, important rendez-vous électoral au Sénégal a été aussi abordée entres autres questions…
Vous êtes porte voix d’une formation jeune : quelle présentation pouvez vous faire de l’URV en quelques mots ?
Sommairement je peux dire que comme son nom l’indique l’Union pour la Restauration des Valeurs est un parti qui a pour objectif fondamental de revenir aux valeurs et vertus sénégalaises d’antan qui tendent à disparaître. D’abord, nous sommes un parti qui croît fermement seul le retour aux valeurs propres à notre société telles que la dignité, la loyauté ou l’honnêteté entre autres, peut permettre d’avoir un Sénégal meilleur dans lequel le citoyen sera prêt à renouer une relation de confiance avec les dirigeants. Ensuite, l’URV est un parti qui sort de l’ordinaire par rapport à ce que l’on voit généralement au Sénégal. En effet, c’est le seule parti politique qui a décidé de donner entière confiance à la jeunesse compétente avenir de ce pays. La preuve est qu’à sa tête, l’URV a le plus jeune président de parti du pays. Enfin, de par sa philosophie l’URV est un parti qui met en avant les besoin du peuple quelque soit les situations
Quels sont aujourd’hui les défis de l’URV en interne comme en externe par rapport au jeu politique au Sénégal ?
Les défis sont perceptibles à travers la présentation sommaire même que j’ai faite tantôt. En interne il s’agit essentiellement de donner le pouvoir aux jeunes dotés de compétences avérées pour participer à la gestion du pays. D’inculquer à ces jeunes que nous sommes les vertus nécessaires à la bonne gouvernance. En externe, il s’agit fondamentalement de démontrer que changer le procédé politique est possible à travers un changement de mentalité qui aboutira à un changement de comportement. Bien entendu cet objectif ne sera atteint effectivement que si nous mêmes nous commençons à poser les actes allant dans ce sens. Et pour cela nous sommes on ne peut plus prêts, tous derrière le président Mohamed Diallo
Votre président Mouhamed Diallo, très jeune. Est-il politiquement bien posé pour faire face aux autres politiques ? Car d’après vos mots vous prônez la mise sur pied d’une nouvelle façon de faire.
Je pense qu’être politiquement conscient c’est plus dans la tête, plus une conscience sur nos ambitions. Et cela le président Diallo l’a largement. Et il faut savoir que c’est une personne qui ne verse pas dans la précipitation. Il a un plan d’action très clair qui pourrait bousculer n’importe quel dirigeant politique actuel au Sénégal. Et cela l’avenir en témoignera grâce à Dieu
URV est il assez représentatif ? Où en êtes vous avec la massification de votre formation ?
La massification se fait de jour en jour! Pour un parti né en février dernier il faut dire que la tendance est plus que rassurante. Et le force de l’URV c’est que c’est un parti qui fait confiance aux jeunes de ce pays. Sachant que le pays a une population très jeune, la massification du parti ne peut que s’en porter bien
Parlons d’actualité, quelle étude faites-vous de la situation du pays, où se situe les urgences selon vous ?
Je pense que comme nous le savons tous le pays a actuellement deux urgences à savoir l’eau et l’électricité. Les populations souffrent depuis des semaines notamment avec la pénurie d’eau. Et le pire c’est que les responsables fautifs sont toujours à leur postes ! Malheureusement le sénégalais voit la démission comme une honte alors qu’il n’en est rien. Ici on voit des personnes incompétentes qui préfèrent rester à leur poste sachant qu’il ne sont pas les hommes de la situation. C’est inexplicable. Alors qu’il en va de leur honnêteté professionnelle. J’en appelle à la diligence et à la responsabilité du Président de la République, afin que toute mesure idoine soir prise dans ce sens. Le peuple est fatigué surtout du manque d’eau. C’est inacceptable !
Vous avez reçu récemment une visite d’une délégation du président Idrissa Seck avec M. Lamine Ba : qu’est ce qu’on peut en retenir ?
Ce que l’on peut en retenir est que nous saluons une telle initiative qui a permis aux responsables de nos deux partis d’échanger de façon sérieuse sur la situation du pays et les orientations qu’il faudrait suivre pour améliorer les choses. Lamine Bâ et un responsable à qui notre parti voue beaucoup de respect. Et nous saluons au passage sa fusion avec le parti Rewmi. En définitive il existe de bonnes relations entre URV et Rewmi
Pour la présidentielle on peut s’attendre à une alliance URV-Rewmi ?
Je ne puis vous répondre avec exactitude présentement parce que c’est question dont la réponse sera connue au moment opportun. Nous attendons de voir le choix de notre président en concertation avec nous bien sûr, avant de pouvoir se prononcer sur une alliance. Mais retenez que nous entretenons de bonnes relations
Le cas Fada et la mouvance présidentielle: qu’en dites-vous?
Pour la mouvance présidentielle j’en dit, au nom de l’URV, que c’est une bonne chose que de limiter le nombre de candidat à la présidentielle. Cela ne sert à rien d’avoir des partis qui n’ont aucun poids, sans aucun programme concret avec des orientations qui manquent de clarté. Nous saluons au passage l’acte de monsieur Modou Diagne Fada qui a rejoint la mouvance présidentielle afin de réduire le nombre de candidats en 2019.
Les partis politiques sénégalais sont devenus aujourd’hui des groupes d’intérêt et de business qui finissent par des querelles. Qu’est ce qui explique cette violence ?
Vous savez quand dans une mission de représentation des électeurs les élus mettent en avant leurs intérêts personnels, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des querelles. Et c’est regrettable que ces querelles puissent aboutir à la violence comme ce qui est arrivé à monsieur Yakham Mbaye récemment. Tant que l’intérêt général ne prime pas sur les intérêts personnels des hommes politiques, il y’aura malheureusement des situations similaires regrettable. C’est d’ailleurs pour éviter finir définitivement avec de telles pratiques que l’URV va dans le sens de la restauration des valeurs. J’aimerai aussi rappeler pour clore cette question au sieur Yakham Mbaye que la vie est une roue qui tourne. L’on ne peut semer le vent et espérer récolter autre chose que la tempête. La vérité fini toujours par triompher au grand jour quand l’on s’y attends le moins. Le violence ne sert à rien. Restons civilisés et responsables c’est dans l’intérêt de tous.
Pour terminer on va vers la présidentielle : peut on s’attendre à un candidat de l’URV ?
Ce qu’il faut retenir c’est notre président le docteur Mohamed Diallo n’est ne sera pas candidat à la présidentielle prochaine de 2019. Cependant, l’URV prévoit d’accompagner et de soutenir un candidat d’un autre parti en conformité avec ses valeurs et ambitions. Ce choix sur le candidat à soutenir en 2019 sera dévoilé très prochainement à l’occasion d’un congrès qui sera organisé par l’URV.
Peut on savoir les caractéristiques du candidat qui convainc le mieux à l’URV ?
[00:09, 25/7/2018] +221 77 326 89 15: Ces caractéristiques coïncident forcément avec les valeurs auxquelles nous tenons et que j’ai évoqué dès le début de cet interview. Cela pour rester dans la cohérence de notre démarche. Maintenant comme je l’ai déjà dit, le moment venu le grand public sera informé du choix fait par l’URV ensemble avec le président Diallo.
Votre dernier mot ou message aux sénégalais ?
Mot dernier mot consiste à dire aux sénégalais qu’il est temps de changer le pays positivement. Et que ce changement ne se fera jamais sans la conviction en nos valeurs. C’est le seul moyen de faire une politique consciente. L’URV a été créée pour cela, elle est ouverte aux jeunes sénégalais, alors il faut saisir cette chance inouïe d’impliquer les jeunes dans la gestion de notre pays.
Junior Mintou Faye – Rama Gueye