L’étape de Gandiaye a été une bonne opportunité pour la tête de liste nationale de Benno Bokk Yaakaar de répondre à l’appel au débat lancé par Ousmane Sonko.
« Avant de débattre, il y a un certain nombre de préalables à respecter. Certes c’est une bonne chose de débattre mais c’est encore mieux d’établir les règles d’abord », renseigne Mimi Touré.
« De ce fait, je reste disposée à répondre à son invitation s’il (Ousmane Sonko) déclare publiquement qu’il renonce à toute forme de violence. S’il dénonce et condamne le Mfdc. S’il leur demande de déposer les armes et qu’il soutienne notre armée nationale. S’il demande à ses affidés d’arrêter d’insulter les familles religieuses, les représentants de l’Etat, les Institutions… » exige Mme le Premier ministre,.
Aussi, Mimi Touré, loin de s’arrêter en si bon chemin, ajoute qu’elle débattra également «si le leader de Pastef s’engage à respecter les institutions, s’il lave son honneur dans l’affaire Adji Sarr ».
Enfin termine la tête de liste de la coalition présidentielle, «s’il remplit toutes ses condition je répondrais, volontier, à son invitation à débattre dans toutes les langues, quand il veut et où il veut ».
La balle est donc dans le camp de Sonko.