Dakarmidi – La société Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) peut reprendre son activité au bout de six (6) mois si les deux Etats actionnaires, le Mali et le Sénégal, débloquent les vingt (20) milliards FCFA nécessaires à la mise en œuvre du plan d’actions d’urgence que nous avons proposé ». Le nouvel administrateur, Kabily Touré, en a fait la précision lors d’une rencontre, ce week-end, avec les syndicalistes en mouvement de grève (et de faim côté malien) depuis le 31 décembre dernier. Ce, pour dénoncer l’arrêt des activités de l’entreprise depuis près de six (6) mois.
Kabily Touré de poursuivre : « Nous avons commencé depuis le 29 novembre, des discussions avec la Banque mondiale pour valider la pertinence de ce plan d’urgence. Nous leur avons dit que la société ne pouvait pas atteindre soixante (60) mois pour réhabiliter et rénover les lignes. »
Ledit plan, explique-t-il, repris par Le Quotidien, doit aller avec « une flotte de sept (7) locomotives pour que chaque jour nous puissions remonter sur Bamako et gagner 100 millions FCFA par locomotive et par mois. » Aussi, assure-t-il : « L’ambition financière des Etats du Mali et du Sénégal pour DBF est beaucoup plus importante que ce qui a été mis dans le Train express régional (TER). »
Dressant un tableau très sombre sur la situation de DBF, Mambaye Tounkara, le coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats de la boîte, parle « des retards de salaires, des difficultés de prise en charge médicale, de gestion du personnel et au non versement des cotisations sociales. »
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