Très convaincue que «face aux crimes atroces, le monde a plus que jamais besoin de cette juridiction internationale qu’est la CPI qui est un espoir pour les victimes», elle a rappelé que «le Bureau du procureur de la CPI mène, depuis 2003, en toute impartialité et en toute indépendance, des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites sur plusieurs situations et affaires relevant de la compétence de la Cour dont les crimes atroces sus-indiqués».
À cinq mois de la fin de son mandat à la Cour pénale internationale (CPI), en qualité de procureure adjointe puis procureur général depuis décembre 2011, la Gambienne Fatou Bensouda, qui se dit «satisfaite du travail de son équipe» et réfute la thèse selon laquelle la CPI est fait pour les Africains «laisse 20 situations en instance réparties en examens préliminaires et enquêtes en cours». C’est, en tout cas, ce qu’elle a déclaré dans le quotidien national Le Soleil.