Selon l’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté, l’échec de la reprise des enseignements est l’aboutissement logique de 90 jours de gestion calamiteuse et politicienne de l’épidémie.
Conditions désastreuses…
“Avec une maladie aussi contagieuse que la covid-19, les conditions désastreuses, dans lesquelles le personnel a été convoyé, ne pouvaient que déboucher sur la propagation de la maladie et mettre en danger les enseignants, leurs familles et les élèves”, estime Moustapha Diakhaté.
Règle prudentielle…
D’après lui, les cohues avec des milliers de enseignants avant et pendant le transport sont la preuve que les conditions d’une bonne reprise des cours n’étaient pas réunies. Et manifestement, le gouvernement n’a pas appliqué règle prudentielle de n’envisager à ouvrir les écoles que lorsque la sécurité sanitaire est assurée pour le corps enseignant et les enfants.
Risque de contamination…
” A l’instar de Ziguinchor, tous les enseignants qui ont été convoyés et leurs familles doivent être testés pour réduire tout risque de contamination. Dans le cadre du combat pour endiguer la propagation de l’épidémie, il urge d’alourdir les sanctions pour non-respect du port de masques dans l’espace public avec forte amende et prison ferme à l’encontre des contrevenants”, ajoute M. Diakhaté.