Selon la presse, c’est un policier qui a escorté les jeunes qui se sont rendus à la soirée où est décédée la jeune Thiam, moyennant argent ! Toute sa vie, il aura sur sa conscience cette faute professionnelle mais surtout morale : xaaliss diaroul yen yi te bou lewoul meunalaa yakhal loubari…
Les frontières terrestres et maritimes sont difficiles à contrôler comme il se doit pour nos pays, c’est vrai. Mais, en ces temps de COVID-19, une étroite collaboration entre les FDS et les riverains des frontières peut être très fructueuse en matière de renseignement. Et il faut éviter que les locaux fassent leur propre police avec les dérives de toutes sortes et de toutes ampleurs qui pourraient s’en suivre.
Il est temps que l’aide d’urgence pour les ménages les plus démunis arrivent aux destinataires. De même que pour le personnel de santé. L’intendance de l’armée associée aux autorités administratives locales, aux élus locaux et délégués de quartier peut faire le travail convenablement. L’Etat peut aussi compter sur l’expertise du PAM. Trop de bureaucratie et un manque de transparence sont les principaux écueils à éviter. De même que la désinformation et les accusations rapides et sans preuves de corruption.
On est dans le temps de l’urgence ! Les aides commencent à arriver au niveau des daaras ciblés par les services du ministère de la femme. C’est une bonne nouvelle qui doit être assortie d’un engagement du serignou Daara qui les reçoit, de confiner ses talibés, de les nourrir convenablement et de leur appliquer les règles d’hygiène requises. C’est aux inspecteurs des daaras de s’assurer de cela. Et il y a là une opportunité à saisir pour la suite…
Il faut saluer la décision de plus limiter la mobilité si on sait tous les risques y afférents, surtout que le MSAS s’inquiète à juste raison de la transmission communautaite. Il ne faut pas laisser les dérogations finir par devenir la règle tout en étouffant les velléités de corruption dans ce secteur. On doit apprendre du cas de cet ASP de Thiès qui a vendu je ne sais combien d’autorisations de circuler. Ce qu’il faut surtout saluer, c’est la vigilance des autorités administratives.
Il y a encore des efforts à faire au niveau des gares routières, des marchés, des rassemblements sporadiques au nom de cérémonies ou autres rencontres familiales ou privées. Se couvrir le visage de façon à englober la bouche et le nez par un matériau approprié, turban, foulard, tissu fait maison ou par le tailleur ou la couturière, masques sont des gestes barrières à encourager en plus des classiques. Ce sont de bonnes pratiques de prévention que le monde entier est en train d’expérimenter. Nous ne sommes ni moins ni plus intelligents que les autres.
Des pays beaucoup plus puissants que les nôtres sont en train de dépenser des sommes colossales pour s’en procurer ! Agissons en citoyens responsables qui se soucient de leur santé et de celle des autres. On n’a pas le choix. Ne perdons pas du temps et de l’énergie à subir (je ne dis pas qu’il ne faut pas en tenir compte) des spéculations complotistes, ou mystico-théologiques insolubles et paralysantes ni les oiseaux de mauvaise augure qui passent le temps à prédire la fin des africains. Tomber dans le piège tendu par ces gens, c’est se délecter et se complaire à discuter du mal qu’ils sont capables de nous faire et du pire qu’ils nous annoncent tout en oubliant ou négligeant d’agir pour le meilleur. on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve mais, on sait que ne pas agir en connaissance de cause est suicidaire.
Wa Salam