L’Organisation mondiale de la santé ne s’est pas limitée à suspendre les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine suite à l’étude parue dans la revue scientifique The Lancet vendredi dernier et faisant état de la dangerosité de la molécule pour la santé des malades atteints du coronavirus. L’Oms est en train de passer à la vitesse supérieure en invitant les pays à arrêter d’administrer ce traitement aux patients diagnostiqués positifs à la Covid-19. C’est le cas de l’Indonésie.
Selon Reuters, les autorités sanitaires de ce pays d’Asie auraient été saisies par l’OMS aux fins de suspendre l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour des raisons de sécurité. Une recommandation qui n’est pour l’heure pas suivie par l’Indonésie qui a été parmi les premiers pays à se tourner vers le dérivé de la chloroquine associé à l’azithromycine pour soigner ses malades.
Membre de l’association indonésienne des pneumologues, Erlina Burhan a confié à Reuters que la recommandation fait l’objet de discussions au sein de l’association indonésienne des pneumologues, mais pour le moment, aucune conclusion n’a été arrêtée. Dr Burhan fait partie des auteurs des lignes directrices du traitement contre la Covid-19 en Indonésie.
Quelle que soit la décision de l’Indonésie, le débat sur l’efficacité ou non de l’hydroxychloroquine sur la Covid-19 ne connaîtra pas son épilogue.