Tout au début, il y a eu une très bonne gestion, qui a cristallisé l’adhésion de tout le monde avec la participation de toutes les franges de la société. Ensuite, il y a eu des hésitations et des reculades. Tout a commencé à basculer quand le Président a demandé à vivre avec le virus.
Selon le Président de l’Ong 3D, le relâchement a commencé, et cela a fait suite à des pressions de groupes sociaux et religieux. Il est d’autant plus inquiet de cette situation que bientôt il y aura le Magal de Touba, le Gamou de Tivaouane et le Gamouwaat de Ndiassane.
Pour ces événements, il pense que l’Etat doit aller dans le sens d’ouvrir la discussion avec les khalifes généraux pour revoir leur organisation. Et le plus important pour lui est que l’Etat entame ces discussions dès maintenant et n’attende pas d’être à quelques semaines de ces événements
Il faut préparer les gens à toutes les éventualités dès maintenant». Mais il invite surtout l’Etat à «ne pas faire de parti-pris» entre les groupes religieux, car cela occasionnerait des contestations qui conduiront aux reculades par rapport aux mesures prises.