Le journal Walf Quotidien, qui a parcouru le dossier médical, renseigne que le mot « sperme » n’apparaît nulle part dans le certificat médical, élément de preuve incontestable en matière de viol. L’examen gynécologique ne retrouve pas de lésion vulvaire.
Autrement dit, aucune lésion n’a été décelée dans les parties génitales de la victime supposée dans les heures qui ont suivi le viol allégué, c’est-à-dire entre le jour des faits à 21 heures et le lendemain à 16 heures 15 mn, heure à laquelle Adji Sarr s’est rendue chez le médecin.
Le gynécologue a aussi constaté une «déchirure ancienne de l’hymen». Toutefois, des prélèvements ont été faits en vue des tests ADN. Mais, le document n’est pas assez édifiant sur la nature du prélèvement vaginal.
Mieux, il ne précise pas non plus qu’il s’agit ou non de sperme ou quelque autre substance que ce soit. Une vérité médicale qui pourrait constituer, à en croire le journal, « une grande faiblesse dans l’acte d’accusation ».