Les partisans d’Ousmane Sonko, dans des posts irréfléchis, menacent de mort à tout va les journalistes, les politiques et même ceux qui, de façon anonyme, apportent des débats contradictoires dans cette affaire. La dernière en date a eu lieu hier lors de l’émission « l’invité de MNF » de notre confrère Maïmouna Ndour Faye qui avait comme invité Me El Hadj Diouf, avocat de Adji Sarr.
La journaliste a révélé, capture d’écran à l’appui, les menaces d’un « apprenti juriste », Ansou Galass Diédhiou qui a appelé à « abattre » la présentatrice de l’émission. Et pire, a fait savoir cette dernière, les menaces sont aussi envoyées directement par messagerie.
Et ce n’est pas un cas isolé puisqu’une autre animatrice, cette fois basée en Europe, Maty 3 Pommes, a décrié les tentatives de musèlement des partisans de Sonko. Cette fois aussi, c’est pour avoir invité Me El Hadj Diouf qu’elle a été menacée, a-t-elle fait savoir sur sa page YouTube. « On m’a averti qu’il y a des gens qui veulent attenter à ma vie à cause de la politique », a-t-elle dénoncé. Elle a promis de faire face à ses détracteurs et une riposte à la hauteur des attaques.
Moins connue que ces deux précédentes personnalités, Gabrielle Kane, une jeune dame connue lors d’une émission télé dernièrement, est elle aussi l’objet d’attaques. En plus de défendre crânement la jeune plaignante dans l’affaire Sonko, elle lui avait, dans une contribution, fait part de toute son amitié et de son soutien. Ce qu’elle paie cher en ce moment en étant menacée elle aussi de toutes parts par les « Sonko boys ».
Face à une vague de violence verbale, depuis le début de cette affaire, la police surveille nuit et jour les réseaux sociaux. Et il nous revient dans un audio dont
Dakaractu a eu possession, des menaces d’un quidam qui a été clairement identifié qui appelle à brûler les maisons du procureur Serigne Bassirou Guèye, du ministre de l’Intérieur Antoine Diome et enfin celle du ministre de la Justice Me Sall. Il a appelé à intenter à la vie de ces trois personnalités aussi, mettant cela sur la cause d’un combat « pour le départ de Macky Sall »