Le leader du parti Ousmane Sonko a été accusé par une dame dénommée A. Sarr, âgée d’une vingtaine d’années, de viol et de menace de mort selon « les Échos » du jour.
Cette dernière a saisi le Commandant de la Section de Recherches de Colobane d’une plainte, le 2 février dernier, a ajouté la même source. Les faits auraient eu pour cadre le salon « Sweet Beauté ». Un institut de beauté « femme et homme soins visage » suivi « d’un massage de détente » lit-on sur leur page facebook.
C’est là que Ousmane Sonko se serait rendu à plusieurs reprises selon toujours le journal citant l’accusatrice, « régulièrement en qualité de client pour des séances de massage », mais à la fin, « exigeait toujours des faveurs sexuelles ». Elle a été, devant son refus d’assouvir les pulsions de l’ancien candidat à la Présidentielle de février 2019, « étranglée et contrainte à avoir des rapports sexuels et même menacée de mort. »
C’est de guerre lasse qu’elle a consenti donc à porter plainte. Ce que les enquêteurs n’ont pas perdu de temps à diligenter. Auditionnée à deux reprises, A. Sarr la plaignante a confirmé point par point tous les termes de sa plainte, et sa patronne a déclaré que Ousmane Sonko se rend assez régulièrement dans son salon de massage, tout en avouant ne rien savoir des relations entre ce dernier et son employée.
Les enquêteurs, qui n’ont pas traîné, ont également envoyé la plaignante A. Sarr auprès d’un spécialiste pour voir si elle a récemment entretenu des relations intimes et probablement pour voir s’il y a des tissus de la personne incriminée qui sont restés dans son corps, dira « les Échos ».
Et selon Confidentiel-Lettre quotidienne, l’enquête de la gendarmerie avance à grands pas puisque le laboratoire spécialisé pour les confirmations d’usage n’a pas tardé à confirmer les accusations de violences sexuelles. Dès lors, les gendarmes qui ont bouclé la première phase de l’enquête devraient convoquer dans les heures ou jours à venir, le sieur Ousmane Sonko pour l’entendre. Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, suit aussi l’enquête pour savoir la suite à donner. La propriétaire du salon de massage, Sweet Beauté, selon CLQ est aussi dans le collimateur des enquêteurs, il lui est reproché le délit de proxénétisme…