Par un décret de puissance divine, Tu apparais dans ce monde troublé
Pour y apporter la clarté blanche, o sublimité sans faille, l’être parfait
Et Tu fus Ta descente à travers une allée ouverte depuis ‘’Ghaybou’’
A Medina Baye, un vingt-deux septembre mille neuf cent cinquante cinq
Toi, ce grand vent de miracles qui comble notre quête vers le Khoutbou
Entamé l’école coranique en mille neuf cent soixante-deux sans paresse
Mémorisant le coran six ans après devant Mawlana Cheikh Ibrahima Niass
Depuis Tu vis dans le divin, sent le divin et s’exprime dans le divin en Allah
Toi, l’explorateur habitué des routes du sublime, un pilier de la Fayda
Toi, gloire de la religion dont la conduite était dirigée par la loyauté.
Qui est debout sur des pieds très solides et réglementaires pour enseigner
Sur mon chemin de poésie j’éparpille mes visions en les semant par des mots
Pour Toi, soleil idéal venue du ciel, perle des iles éternelles, le divin cadeau
Le prince des hommes d’élite, l’habile médecin dans les voies de l’amour
L’argument vivant de ses contemporains, Toi, imam l’amas d’or lourd
Qui a assemblé tous les mystères et lumières de tous les temps
Toi, le porteur de l’oriflamme, de la voie dans le pays du couchant
Tu es le choix des hommes augustes, l’aube des vraies consciences
Toi, Imam Cheikh, la somme des deux océans de la pure sagesse
La citadelle invincible, la grotte élevée, le germe du nimbe des nobles,
La perle centrale du précieux collier des pinacles, la sublimité invincible
Tu as été perfectionné par ton père et finalement par Ton grand père
Et Tu fus la dernière personne qui a été formée par lui, voilà Ton repère
Ainsi du Sénégal au Caire à l’université d’al Azhar, Tu es sorti major au brevet
Et en mille neuf cent quatre-vingt-un Tu as été par la licence couronné
A la faculté de théologie islamique de l’université al Azhar, la cité antique
Toi qui a été à la tête du commissariat général au pèlerinage à la Mecque
Au sens étymologique du mot exceptionnel, Tu es un homme exceptionnel,
Exceptionnel dans Ta foi et Tes convictions religieuses dans Ton intégrité
Toi, Cheikh Tidiane Aliou Cissé, le lucide, l’accompli et l’achevé intellectuel
Le soleil de la guidée, qu’Allah t’agrée, saint esprit qui de lumière, es né
Tu as sillonné le milieu des penseurs, les colloques, les sommets islamiques…
Gloire à Dieu qui a élevé son serviteur vers le nélombo des frontières
Et Te voilà Cheikh monter sur l’échelle précieuse des secrets véridiques
Fass et Médine furent Tes stations, pour l’envol vers le plus haut éther
Perçant tous les mystères et passant par des milliers de voiles mystiques
Et Tu es Imam, l’une des personnes les plus influentes du l’univers cosmique
Je me noie au large de Tes Mahamas dans Ton monde doux et sucré
Allumant la flamme de mes yeux pour y voir plus clair et m’éclairer
Car Tu es entré dans le cœur de Baye et Tu y es enfermé à double tour
En réalité j’ai peur de Toi car Tu es un profil brillant et empli de mystères
Ta présence incarne le respect et Tes gestes sont pâmés de divins senteurs
Toi, le fils de Serigne Aliou Cissé et de Fatoumata Zahra, la céleste fleur
Tu es un mot dans la bouche de Mawlana Cheikh Ibrahim, le suprême
Toi, Fontaine de la clémence d’Allah, Je suis l’amoureux de Ton ombre
Et on m’accuse souvent de trop T’aimer Toi, la symphonie de deux âmes
J’ai vu défilé quelques de Tes réalités suprêmes proclamant Ta grandeur…
Parfois, pensif dans mon lit, J’entends les anges Te chanter dans les cieux,
Pour célébrer Ton nom et quand ils ont fini, l’écho fredonne après eux
Toi notre abri contre l’orage ténébreux, notre ombre contre la chaleur
Toi, l’être digne de louange à nos yeux et carrément digne de glorification
Tes œuvres édifient, Toi qui a reçu la plus haute licence de son père
Qui sert dans ses desseins le Dieu de l’univers en instaurant la soumission
Et Tu es Imam, le pur éducateur et dispensateur de sciences jamais égalées
Toi, qui symbolise le point de mire des fidèles rempli de courage et de volonté
Un pur produit de la royauté céleste et de la sainteté manifeste des ‘’Cissé’’
La fierté fabuleuse de la Fayda, le Compagnon de Cheikh Assane Cissé
J’étais venu recevoir mon illumination mystique en Te chantant
J’étais venu demander l’intercession et le secours divin en même temps
T’exalter à Ton rang et qualité mais hélas je n’ai fait que secouer la poussière
Veuillez recevoir alors l’assurance de ma plus haute estime, O Maitre !
Et ma plume et mon éloquence que j’ai mis au service de la vraie foi,
Ou figure toutes les haltes poétiques et mystiques vers le chemin de la joie…
EL HADJI ABDOULAYE FAM
MA PLUME, UNE LUMIÈRE