Dakarmidi – Un repas de Noël sans bûche, c’est un peu comme un Noël sans sapin ou sans neige : c’est sympa, mais il manque un petit quelque chose. Voici 10 conseils de pro pou réussir sa bûche de Noë l !
Choisir son type de bûche
Le b.a.-ba quand on veut réussir sa bûche de Noël, c’est peut-être tout simplement de commencer par se décider sur le type de bûche que l’on souhaite réaliser. Et là, on a le choix entre la traditionnelle et classique bûche en gâteau roulé, réalisée à partir d’une génoise garnie de crème et nappée d’un glaçage, et la bûche de Noël façon entremets, constituée d’un biscuit (dacquoise, sablé, financier…) et de différents types de crèmes. Si on débute, autant opter pour le gâteau roulé qui demande moins de technique !
Une génoise au top
Pour réussir une bûche de Noël de type gâteau roulé, il n’y a pas de secret : il faut devenir une pro de la génoise. Mais la génoise faite maison hein… Parce que celles que l’on trouve dans le commerce se roulent bien moins facilement que celles que l’on prépare soi-même ! D’autant que parvenir à faire une bonne génoise moelleuse et souple, ce n’est pas compliqué, surtout si l’on opte pour une génoise avec blancs en neige, plus facile que la génoise classique au bain marie…
Parfumer la génoise
Une fois que notre génoise est prête et bien étalée sur la plaque, on peut choisir de la parfumer en l’imbibant d’un sirop, d’un alcool, de noix de coco, de cacao, d’un zeste de citron, d’arôme vanille… Le maître mot de cette opération : la modération ! Histoire de ne pas trop dénaturer notre biscuit, et de ne surtout pas en modifier la texture. Ben quoi : la bûche de Noël, c’est un classique quand même !
Parfumer la génoise
Pour réussir à rouler parfaitement notre bûche de Noël, il y a une chose impérative à faire avant d’enfourner notre génoise sur notre papier de cuisson : beurrer et fariner ce dernier ! Cette étape est 100% obligatoire, elle nous permettra en effet de décoller et de rouler facilement notre biscuit quand celui-ci sortira du four (après 10 petites minutes de cuisson, pas plus !). D’ailleurs, pour éviter les mauvaises surprises et les problèmes de cuisson, on veille à étaler une couche pas trop épaisse ni trop fine (moyenne, en d’autres termes) sur notre plaque.
Rouler sa bûche dès la sortie du four
La grande crainte des pâtissières qui font une bûche de Noël, c’est que la génoise ne soit pas assez souple et casse au moment du roulage. Pour éviter cette cata, il existe une petite technique toute bête : rouler le biscuit dans un torchon dès sa sortie du four. Ainsi, on s’assure que notre génoise soit bien souple, et qu’elle sera plus facile à travailler une fois qu’elle aura refroidi. Bon, si on est 100% sûre que notre génoise est au top, on peut la laisser refroidir à plat…
Bien choisir sa garniture de bûche
Ce qu’il y a de bien avec la bûche de Noël, c’est que côté garniture, tous les goûts sont permis, et on peut mettre un peu de tout. Mais attention : pour que l’on puisse rouler le gâteau sans encombre, il ne faut pas que la garniture soit trop épaisse ni trop liquide, qu’elle ne fonde pas pour ne pas trop mouiller le gâteau… On peut par exemple opter pour une traditionnelle crème au beurre, mais aussi de la crème de marrons avec de la crème fouettée, une confiture sans morceaux, une ganache, voire de la mousse au chocolat ! Une fois la garniture bien étalée sur la bûche, on s’aide d’un film étirable pour le fameux roulage. Une fois que c’est fait, on laisse reposer 2 heures.
Un glaçage parfait
Une bûche de Noël sans glaçage, c’est comme un Noël sans cadeaux : impensable ! Pour chemiser notre bûche, on peut soit réaliser un glaçage traditionnel au sucre ou au chocolat, ou alors tout simplement réutiliser la crème avec laquelle on a garni le biscuit. Et si on utilise un glaçage classique, on place notre bûche sur une grille pour pouvoir la recouvrir de manière homogène en toute simplicité.
La préparer à l’avance
La bûche de Noël, ce n’est pas un dessert si galère qu’il n’y paraît. Mais bon, il faut avouer que le jour du réveillon, entre la table à préparer, notre tenue à trouver et la dinde à farcir, si on peut se débarrasser d’une tâche en la faisant la veille, ce sera toujours du temps (et du stress) de gagné ! Bonne nouvelle : la bûche de Noël fait partie de ces desserts que l’on peut sans problème préparer un jour à l’avance, surtout si c’est une bûche type gâteau roulé ; comme ça, la crème aura le temps de bien faire corps avec le biscuit, pour une bûche super moelleuse ! Par contre, si on doit rajouter des copeaux de chocolat ou des bouts de biscuits croquants, on les ajoute à la dernière minute !
Bûche au frigo : attention, odeurs !
Préparer sa bûche de Noël le 23 décembre pour être plus tranquille le 24, c’est une idée de génie. Mais attention : la crème contenue dans la génoise fait partie de ces préparations qui absorbent rapidement les odeurs qui émanent des aliments présents dans le frigo ! Alors si l’on veut éviter que notre bûche ait un arrière-goût d’huître ou d’escargot à l’ail, on veille à la mettre dans un frigo à part, ou alors de la recouvrir d’une cloche ou de papier étirable !
Une bûche au congélateur ?
Souvent, quand on finit un repas de Noël bien copieux par une bûche de Noël, on se sert des toutes petites parts histoire de ne pas exploser le bouton de notre pantalon. Que l’on se rassure : la bûche, ça peut tout à fait se congeler ! Surtout si c’est une bûche type entremets, réalisée avec différentes couches de crèmes. D’ailleurs, on peut aussi la congeler avant la dégustation. Avis aux cuisinières qui adorent s’y prendre plusieurs jours à l’avance…