Dakarmidi – L’origine du coronavirus est l’un des nombreux sujets pour lesquels il n’y a aucune certitude absolue. Il y a seulement des théories. Certaines sont basées sur plus de preuves que d’autres, mais aucune de ces théories n’est complètement concluante. Avant toute chose, il est important de préciser que les coronavirus constituent une grande famille et que ce n’est pas la première fois qu’ils touchent les êtres humains.
La théorie la plus acceptée est la suivante : le virus SARS-CoV-2 proviendrait des chauves-souris, et ces dernières auraient ensuite contaminé les êtres humains de manière indirecte. Selon cette théorie, elles auraient transmis le virus aux pangolins. Le pangolin est un animal exotique commercialisé pour la consommation humaine et pour des fins médicinales. Ce seraient donc les pangolins qui auraient transmis directement le virus aux êtres humains.
Une autre théorie gagne de plus en plus de terrain. Dans cette théorie, il n’y a aucune participation des chauves-souris : le virus aurait été directement transmis par les pangolins aux hommes. Une équipe de scientifiques a d’ailleurs découvert deux coronavirus très similaires au SARS-Cov-2 dans l’organisme de ces animaux.
La plupart des virus qui ont frappé l’humanité tout au long de l’histoire proviennent des animaux. Pour cette raison, il est fort probable que l’origine du coronavirus SARS-CoV-2 soit de nature zoonotique. Le virus aurait-il pu être créé dans un laboratoire ? Bien évidemment, mais il n’y a aucune preuve pour confirmer cette théorie, seulement des milliers d’hypothèses.
L’éradication de l’origine du coronavirus
La vérité est que les êtres humains ne sont pas particulièrement efficaces à l’heure d’éradiquer les virus. Depuis la nuit des temps, l’homme a livré de grandes batailles contre les virus et les bactéries. Néanmoins, pour le moment, la variole et la peste bovine sont les deux seules maladies que nous sommes parvenus à éradiquer complètement.
Le coronavirus n’est pas le premier ni le plus meurtrier des virus ayant attaqué les hommes. Le danger de l’infection Covid-19 n’est pas sa létalité mais son fort potentiel de contamination. Le problème avec le virus responsable de l’infection Covid-19 est qu’il infecte un grand nombre de personnes en même temps. Et comme nous le constatons en ce moment-même, cela provoque l’effondrement des systèmes de santé.
Dans des conditions idéales, si les systèmes de santé pouvaient venir en aide à toutes les personnes ayant besoin d’une attention spéciale à cause de cette maladie, le taux de mortalité serait sans doute inférieure à 1 %. Dans le contexte réel, le taux de mortalité se trouve bien au-dessus de ce pourcentage, non pas à cause du virus en soi, mais à cause de l’impossibilité des systèmes de santé à offrir une réponse appropriée à tous les patients.
Qu’arrivera-t-il au coronavirus ?
Étant donné que la contamination au coronavirus est devenue globale, le plus probable est que ce virus ne disparaisse pas. Généralement, les virus de ce type deviennent plus inoffensifs avec le temps, car leur objectif n’est pas de tuer l’organisme dans lequel ils pénètrent puisqu’ils ont besoin de cet organisme pour se reproduire et se multiplier.
S’agissant d’un nouveau virus, nous ne savons pas encore comment le coronavirus va se comporter. S’il se comporte de la même façon que d’autres virus similaires, le plus probable est qu’il s’atténue de manière progressive pour s’adapter aux êtres humains. Par ailleurs, on s’attend à ce que les cas de contamination diminuent en été et qu’il y ait une seconde vague de contaminations en hiver.
Nombreux sont les chercheurs dans le monde qui travaillent sur l’élaboration de médicaments antiviraux pour combattre le SARS-CoV-2. Le but de ces médicaments est de limiter la possibilité du virus de se multiplier dans un organisme. De la même manière, le vaccin contre ce virus pourrait être prêt dans les prochains 10-18 mois.
Apprendre à cohabiter avec le virus
Après une crise épidémique, l’humanité doit apprendre à cohabiter avec le virus. Il arrive un moment où les particules virales font partie de l’environnement et leur potentiel de contamination se stabilise. Au-delà de l’origine du coronavirus que l’on ne pourra peut-être jamais confirmer, il est fondamental que les différentes populations se frayent un chemin en prenant en considération la présence du SARS-CoV-2 parmi elles.